La France est l’un des pays les plus nucléarisés au monde. Ce choix, chacun de nous en supporte les risques et les coûts. Grassement subventionnée, l’énergie nucléaire est plus chère qu’il n’y paraît : recherche, infrastructures, production, gestion des déchets sont financés par l’impôt. Un coût lourd, mais aussi des risques considérables pour les populations comme pour les travailleurs. Et, alors que les déchets nucléaires demeurent radioactifs durant des millénaires, comment en assurer la surveillance à une telle échéance ?
Sortir du dogme nucléaire...
Fukushima nous rappelle tragiquement toutes ces réalités, et nul n’est plus besoin de démontrer qu’il faut en sortir. D’autres pays, comme le Danemark, la Norvège ou l’Irlande, y sont parvenus et concilient indépendance énergétique et réduction des émissions de Gaz à effet de serre (GES).
Les énergies renouvelables peuvent en effet se substituer progressivement au nucléaire comme aux énergies fossiles, pour atteindre 40% du bilan final des énergies thermiques et des carburants. Et davantage de sobriété et d’efficacité énergétique permettront de réduire la plupart de nos besoins énergétiques de 40 % également.
… en privilégiant les énergies d’avenir
Pour faire face à la pénurie croissante des ressources fossiles, aux risques inacceptables du nucléaire et à la nécessité de réduire nos émissions de GES, des alternatives sont déjà mises en oeuvre. Notre ville a commencé à s’engager dans cette voie, en privilégiant la construction de bâtiments à basse consommation, en développant les transports en commun… Mais il est nécessaire d’aller beaucoup plus loin encore.
Ainsi, Toulouse et les 36 autres communes de l’agglomération pourraient créer ensemble un organisme public de l’énergie qui encouragerait les investissements permettant de diminuer les consommations énergétiques, qui favoriserait la production énergétique locale renouvelable (solaire, hydraulique...), qui gérerait les achats d’énergie de la collectivité pour augmenter la part de renouvelable, et qui proposerait à tous des conseils sur les moyens de réduire sa consommation énergétique.
Sortir du nucléaire, on sait donc le faire : les limites du changement ne sont pas techniques, elles sont culturelles, et le choix doit être politique. C’est pourquoi les élus EELV toulousains appellent à la tenue d’un grand débat démocratique et citoyen sur le nucléaire.
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