A l’issue des Assises du ferroviaire, la ministre de l’Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé le 16 décembre que tous les projets de ligne à grande vitesse prévus, mais non engagés, devraient être analysés au préalable par une mission d’évaluation indépendante, pour juger de leur « pertinence économique ».
Pour les élu-es EELV cette annonce est loin d’être une surprise. Le caractère inflationniste de la LGV permettait d’emblée de saisir l’inopportunité économique du projet. Le prix du km a, en effet, très rapidement explosé, passant de 5 millions à 20 millions d’euros ! Dés le début, le plan LGV présenté par l’État était bancal, d’une part à cause du désengagement de l’État par la mise en place d’un partenariat public-privé faisant la part belle aux « multinationales du Fouquet’s », et d’autre part en raison du racket subi par les collectivités locales pour financer une infrastructure nationale qui n’est pas de leur responsabilité.
Ce montage injuste, aujourd’hui à l’épreuve de la crise économique, est en train de s’effondrer et la responsabilité de ce prévisible échec des projets de LGV incombe en totalité à l’Etat.
Les écologistes dénoncent ce projet depuis le début du mandat. S’il on veut que le TGV arrive à Toulouse, il est temps de revenir à un choix raisonnable et responsable : le réaménagement des voies existantes.
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