L’auteur de l’article "Vivre écolo, c’est bio mais c’est cher", publié vendredi dernier dans La Dépêche du Midi, n’a pas peur de la fin de la planéte ...
Il a juste peur de la fin du mois. Il n’a pas compris que l’économie verte était une relocalisation qui donnait de l’emploi non délocalisable, qui luttait contre le chômage, qui diminuait les transports, limitait les problèmes de santé induits , faisait des économies d’énergie, relançait le bâtiment. Il n’a pas compris qu’une agriculture paysanne faisait manger sain, donnait de l’emploi, tissait des liens sociaux.
Quant à l’indication d’un soit disant tarif de la carte d’adhérent au parti politique des Verts, installé dans les achats du panier de la ménagère... Les partis politiques sont donc des biens de consommation courants, qui s’achètent comme des barils de lessive... Voici une innovation qui mériterait une médaille ! Le message est clair : "attention le bio c’est cher, même les partis politiques spécialisés dans la question le sont ..."
Faut-il préciser que le parti des Verts est un parti démocratique, et que les cotisations sont calculées comme dans toute organisation démocratique : sur la base du revenu ? Faut-il dire que notre première cotisation est à 30 euros, même si cela reste encore cher ?
Le parti socialiste, avec ses adhésions à 20 euros a considérablement augmenté ses adhérents, mais le soufflé est retombé : c’était un droit à désigner une tête d’affiche.
Quant à l’UMP citée à 35 euros, si ces informations sont aussi fiables que celles sur le parti des Verts....
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