Le concours « capitale française de la Biodiversité » a été créé en 2010, année internationale de la biodiversité.
Parce que la ville de Toulouse est engagée, depuis plus de 3 ans, dans une politique de gestion et d’aménagements durables, il nous a semblé indispensable de participer pour bénéficier d’un regard extérieur sur notre politique.
Si l’année 2010 nous a vu positionnés en milieu de tableau, pour 2011 Toulouse a accédé au titre de « lauréate des grandes villes ».
Elue en charge de la biodiversité et des espaces verts, Michèle Bleuse a représenté la Ville lors de la cérémonie de remise des prix, aux côtés de Régine Lange, adjointe en charge du développement durable.
Pourquoi cette reconnaissance ?
Qui dit développement durable dit préservation des ressources, réduction des pollutions, et surtout préservation de la biodiversité. Nous avons donc décidé de préserver et favoriser la biodiversité urbaine. Et cet objectif s’est déjà concrétisé à travers des projets marquants, avec la mise en œuvre de l’écogestion des espaces verts, et l’élaboration d’un outil d’alerte faune flore.
Prendre en compte le patrimoine naturel urbain
L’outil d’alerte est bâti à partir des données de l’inventaire faune flore réalisé pour le compte de la ville en 2009, avec la participation active de nos partenaires experts naturalistes, et l’appui des différents services de la ville (Ecologie Urbaine, Espaces Verts, Muséum). Cet outil d’alerte a pour objectif de prendre en compte le patrimoine naturel le plus en amont possible des projets urbains. Les éléments recueillis à cette occasion, et qui ont vocation à être étoffés, permettent également d’améliorer les connaissances sur la biodiversité urbaine, et de faire connaître cette biodiversité tant remarquable que considérée comme plus ordinaire.
L’accès à une part de Nature en ville est un usage
Les espaces verts de la ville sont des espaces publics par excellence. Depuis 3 ans, la ville est engagée dans une démarche dont l’objectif est d’arrêter d’opposer l’homme et la nature, d’arrêter d’opposer les usages humains et la préservation de l’environnement (des hommes).
Cela revient très « naturellement » à intégrer que l’accès à une part de nature en ville est l’un des usages des espaces publics, et se conjugue donc avec la préservation et la restauration de la biodiversité urbaine.
L’acceptation et l’appropriation par les citadins de cet objectif a impliqué un déploiement sur tout le territoire, ainsi que la mise en œuvre de sites « pilotes » qui permettent le contact direct avec toutes les déclinaisons de nos choix de gestion et d’aménagements, pour montrer et démontrer. Partout nous proposons l’accès à une part plus ou moins importante de nature en ville, et cela modifie fondamentalement et visiblement l’espace public.
A ce titre, le site de la Grande Plaine (près de la Cité de l’Espace) est caractéristique. Il présente un grand nombre d’usages humains classiques (détente, pique-niques, vélo, sports, …) avec des aménagements et une gestion adaptés à ces usages, mais également la possibilité d’accès à une part significative de nature grâce à une mosaïque de paysages complémentaires (prairie, haie champêtre, boisement, zone humide, …), et donc d’écosystèmes fonctionnels.
Ce qui est fondamental c’est de permettre l’accès aux cycles du vivant, aux cycles de la végétation, au cycle des saisons, … en ville.
Intégrer la Biodiversité aux grands projets
Il nous faudrait maintenant intégrer la Biodiversité aux grands projets de notre mandature, comme le plan climat, le renouvellement urbain, mais également définir une politique à l’échelle de l’aire urbaine... à suivre !
* Natureparif est la première agence régionale en Europe au service de la biodiversité et de la nature. Vous pouvez visiter son site Internet en suivant ce lien.
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