... est incompréhensible pour les habitants. Et surtout, elle met ceux qui restent victimes de cette catastrophe dans l’incapacité de clore cette séquence et de passer enfin à autre chose, 8 ans après !
Une reconnaissance de culpabilité aurait facilité la cicatrisation de plaies laissées béantes.
La relaxe au bénéfice du doute remet en question tous les dispositifs antérieurs qui auraient dû contribuer à faire éclater la réalité des faits, notamment la commission d’enquête… Et comment croire qu’aucun élément ne puisse être retenu contre Total ?
Comment les habitants, ceux qui ont souffert et qui restent traumatisés et invalides, ceux qui ont secouru les autres, peuvent-ils comprendre cela autrement que comme un déni de justice ?
J’ai bien peur que cette relaxe ne dé-responsabilise les industriels, ici ou ailleurs, quant au devoir de prévention des risques chimiques.
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