Ce jeudi 3 décembre 2009, la communauté internationale célébrera la Journée internationale des personnes handicapées.
Proclamée par l’ONU, elle est célébrée depuis 1992 afin de saluer et de reconnaître l’expérience et les capacités des personnes handicapées.
Mieux, il s’agit de faire comprendre leurs conditions de vie, et de faire connaître les avantages qui découlent de leur participation à tous les aspects de la vie......
Le respect des droits des personnes handicapées est ainsi au cœur de nos préoccupations : Il ne s’agit pas d’intégrer mais de ne plus exclure !
Au nom de Pierre Cohen, maire de Toulouse et de mes collègues élus, j’affirme que notre approche est avant tout une question de droit humain et social. Les Droits de l’Homme s’appliquent à tous, sans discrimination, dans toute leur diversité. Une personne discriminée ou marginalisée est privée des opportunités dont bénéficient les autres personnes.
Aujourd’hui, c’est encore trop souvent le cas des personnes handicapées ici et ailleurs.
Il ne suffit pas de légiférer. Il s’agit aussi d’accompagner, d’informer, de sensibiliser l’opinion publique, de partager l’expertise des personnes concernées, et enfin de faire connaître l’évolution des représentations.
La loi du 11 février 2005 a institué le principe de l’accès à tout, pour tous, et nous ordonne d’agir.
La tâche est immense pour la ville de Toulouse, car nous devrons agir sur tous les fronts : les déplacements et les transports, l’accessibilité aux bâtiments et aux espaces publics, l’accueil des enfants, l’accès au logement, l’accès à la culture, aux loisirs, aux sports…
C’est pourquoi dès 2010, la Ville s’engagera dans un plan d’accessibilité libérant ainsi l’espace public de contraintes sous tous ses aspects : trottoirs, rues, traversées, jardins publics, accès aux bâtiments publics, musées, aux transports… Cette mise en œuvre de l’accessibilité, loin de constituer une contrainte, sera un formidable stimulant pour la pensée architecturale et l’aménagement de la ville.
Un autre enjeu majeur est l’accès des enfants handicapés aux structures d’accueil de la petite enfance (écoles maternelles) , de loisirs ou de vacances.
Parque que ces structures sont des lieux de participation, de citoyenneté partagée, d’inclusion où tous les enfants peuvent se côtoyer et apprivoiser ainsi la diversité humaine et ses fragilités.
Les enfants y apprennent, en jouant, grandissant, vivant ensemble, à faire monde commun : à être avec pour devenir ensemble.
Nous accompagnons financièrement les projets des associations de personnes handicapées pour qu’elles utilisent ce nouvel outil pour défendre leurs droits, mais aussi pour accéder à de nouvelles formes de socialisation.
Enfin nous accentuerons l’emploi de personnes handicapées au sein de la ville.
Mais qu’en est-il de la situation nationale ?
De nombreuses familles recherchent encore pour leurs enfants des places en établissements spécialisés…
A quand une revalorisation de 25 % de l’Allocation Adultes Handicapés ?
Quels moyens réels transférés de l’Etat auprès des MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées), pour qu’elles puissent effectuer leur mission en fonction des besoins avérés de la population ?
La reconnaissance des droits des personnes handicapées passe aussi par la réponse à ces exigences.
La Ville de Toulouse y prendra toute sa part !
Je vous invite d’ailleurs à en discuter lors d’une soirée à laquelle je participerai, intitulée "Quelle place pour le handicap dans la ville ?". A l’initiative du Comité de quartier Saint-Michel, elle se déroulera ce jeudi 3 décembre, à partir de 18H30, à l’école Pierre-Dupont, 101, grande rue Saint-Michel. L’entrée sera libre et gratuite, et l’accès possible aux fauteuils roulants.
Crédits I Nous contacter I Espace privé I Site propulsé par SPIP I RSS 2.0 |