Les rencontres sur le projet métropolitain du Grand Toulouse 27 avril 2011, par Jean-Charles Valadier

Les rencontres de La Fabrique qui ont eu lieu les 19 et 20 avril 2011 à Toulouse ont permis de présenter le orientations du projet urbain métropolitain du Grand Toulouse, en présence de beaucoup d’élus et des acteurs toulousains qui ont participé à ce travail, qui s’est étalé sur plus de 2 années.

Le 20 avril, avec des élus des grandes villes de l’eurorégion, de Pau à Barcelone, de Rodez à Zaragosse, un projet économique, social et politique s’est amorcé pour une mise en réseau de nos grandes métropoles et villes de régions. Pour ma part, je vois enfin s’amorcer la fin du carcan des Etats nations centralisés pour qui les territoires sont au service de la ville-capitale. En cela nos amis aragonais et catalans ont indirectement montré l’inadéquation du centralisme de notre administration nationale.

Il ne s’agit pas de faire à notre tour du jacobinisme métropolitain, mais au contraire d’irriguer la région et ses villes en réseau autour de Toulouse et des métropoles eurorégionales.

Quant à moi, je suis intervenu sur le thème "Construire la Métropole à vivre" pour expliciter mon objectif politique : faire prendre conscience à tous que la ville, c’est l’espace public de notre vie collective. C’est un espace à partager avec les autres, un espace de tolérance entre les usages de tous, bref, un espace de convivialité. A contrario, il faut assumer que c’est aussi l’espace des conflits d’usage et des débats.

Concrètement, la ville de Toulouse se dote d’orientations politiques générales pour guider nos interventions sur les espaces publics. Nous travaillons sur un projet applicable à toutes nos voies, de la petite rue en fond de quartier aux grandes avenues de transit. Nous avons comme outils l’aire piétonne, la zone 30 et les axes à 50. Nous avons surtout l’espace de rencontre à 20 km/h qui permet à tous, du piéton à l’automobiliste, d’occuper tout l’espace public. C’est la forme qui doit dominer à l’intérieur des quartiers (voir le texte de mon intervention joint).