Nous fêtons le 20ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant.
En tant qu’adjointe aux handicaps, j’en profite pour vous faire part de ma vision de ces droits en relation avec la problématique de l’accessibilité...
Favoriser l’accès des enfants en situation de handicap aux structures d’accueil de la petite enfance, de loisirs ou de vacances est un enjeu majeur de la Mairie de Toulouse.
Parque que ces structures sont des lieux de participation, de citoyenneté partagée, d’inclusion où tous les enfants peuvent se côtoyer et apprivoiser ainsi la diversité humaine et ses fragilités.
Les enfants y apprennent, en jouant, grandissant, vivant ensemble, à faire monde commun : à être avec pour devenir ensemble.
La question de la scolarisation des enfants handicapés est à mettre en lien avec le droit au répit des parents, la lutte contre les discriminations et l’égalité de traitement devant le service public, et enfin le changement du regard sur les personnes en situation de handicap :
Il serait naturel d’autoriser tout enfant, handicapé ou non, à vivre son enfance et son adolescence parmi les autres.
Il y a discrimination lorsqu’on lui interdit de profiter, comme les autres, d’activités dont certains se pensent propriétaires.
Les parents, confrontés aux exigences de chaque jour, à l’incertitude du lendemain et jamais pleinement libérés de leur tourment, désirent bénéficier, eux aussi, des mêmes droits fondamentaux et des mêmes services que les autres. Sans culpabilité.
Il est naturel que les parents désirent des professionnels qualifiés pour répondre aux besoins spécifiques de leur enfant.
Il y a discrimination lorsqu’on néglige la formation, prétextant que la tolérance, le dévouement ou la vocation y suffisent.
C’est pourquoi la Mairie de Toulouse s’engage dans la voie de la transformation des pratiques et des politiques publiques.
Parce qu’il serait naturel de ne priver aucun enfant de son droit d’accès à l’ensemble des biens sociaux ‐ éducation, travail, culture, sport, lieux d’accueil, de loisirs ou de vacances qui ne sont l’exclusivité de personne.
Parce qu’il y a discrimination à accepter que les « bien‐portants » considèrent ce patrimoine commun comme leur privilège exclusif.
Nous ne devons pas oublier, en ce 20ème anniversaire, qu’un enfant différent est un enfant, et qu’il a à ce titre le droit de grandir dans son milieu familial et dans des conditions qui lui garantissent le respect et la dignité, et encouragent l’indépendance et une participation active à la vie sociale.
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