2012 touche à sa fin dans un climat contrasté. Cette année aura été celle d’un tournant politique, avec la victoire de la gauche aux élections présidentielles et législatives. Les Français ont ainsi exprimé un désir de rupture, après un quinquennat de tous les excès durant lequel les inégalités se sont creusées, tandis que la cohésion sociale était mise à mal par la fabrication incessante de nouveaux boucs émissaires désignés à la vindicte publique.
Dans un contexte de crise économique, sociale et écologique et face à la menace populiste, la nouvelle majorité a aujourd’hui la responsabilité de redonner du sens au projet collectif, en réorientant radicalement l’action publique. La transition écologique, qui était au cœur de la 1ère conférence environnementale réunie par le gouvernement à la rentrée, doit être la clé de voûte du changement. Le message délivré lors de ce rendez-vous a été clair : l’écologie n’est pas un luxe, mais le seul moyen de réinventer un modèle de développement soutenable pour les hommes et leur environnement. A mesure que le changement climatique et le renchérissement du prix de l’énergie commencent à affecter notre quotidien, repenser nos modes de déplacements, notre modèle de production agricole, de production énergétique ou encore de consommation, est une nécessité. Mais c’est surtout une chance pour l’emploi et pour le bien-être de la population.
Au Sénat ou à l’Assemblée nationale, les élus écologistes promeuvent cette transition avec toute leur énergie. Et sans s’interdire d’exprimer leurs différences lorsqu’ils le jugent nécessaire. Ici à Toulouse, nous faisons de même depuis 2008. Toute notre action est guidée par le souci de privilégier les investissements d’utilité sociale et écologique de nature à améliorer immédiatement et durablement le quotidien des toulousains. Notre volonté d’une politique de déplacements plus ambitieuse pour notre agglomération, ou notre opposition à l’implantation du Parc des expositions (coût 300 millions d’euros) à 45 minutes du centre ville, illustrent ce souci. Nous assumons sereinement ce rôle d’aiguillon au sein de la majorité municipale, car le débat politique est sain et même indispensable à la qualité de l’action publique. Puisque nous allons entrer dans la dernière année de notre mandat, le temps est d’ailleurs proche où nous nous présenterons devant vous pour en faire le bilan.
Dans l’immédiat, nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année, et nous vous adressons tous nos vœux de bonheur pour 2013.
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