Mis au pied du mur par la publicité donnée au rejet par leur usine de perchlorate d’ammonium dans la Garonne, les dirigeants de la SNPE se sont retranchés derrière des arguments d’un cynisme total.
Invoquer l’absence de réglementation relative à la qualité des eaux potables pour justifier cette pollution, c’est faire preuve d’une désinvolture inadmissible dans la ville où s’est produite une catastrophe industrielle d’une ampleur inédite.
Par ailleurs, j’ai bien noté la déclaration du PDG de la SNPE, affirmant que l’entreprise transmet des analyses aux services de l’Etat depuis 2007. Or ces mêmes services affirment de leur côté que cette pollution dure… depuis 2007. Je m’étonne donc qu’il ait fallu attendre avril 2010 pour voir la Dreal (Direction régionale de l’environnement) prendre un arrêté de mise en demeure de nature à stopper la contamination ! Arrêté contesté par la SNPE, et retoqué par le Tribunal administratif, avant que les services de l’Etat prennent un nouvel arrêté le 12 janvier dernier.
Je rappelle que l’Etat est l’actionnaire principal de la SNPE, en attendant sa cession prochaine au Groupe Safran… Dans cette affaire, c’est donc l’Etat-administration qui enjoint l’Etat-actionnaire à prendre ses responsabilités ! Comprenne qui pourra…
Cette situation ubuesque conforte les écologistes dans leur volonté, affichée depuis des années, de voir cette activité déménager sur un site compatible avec le respect de l’environnement et la protection de la santé publique.
Aucune considération sur le caractère « stratégique » du secteur ne saurait justifier le maintien sur place d’une activité dont les dérives insultent la mémoire et la sécurité des Toulousains.
L’écoquartier de la Cartoucherie n’aura-t-il d’écolo que le nom ?
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