Le Conseil municipal du vendredi 1er avril 2011 a voté le vœu proposé par les élus Europe Écologie – Les Verts relatif à un grand débat sur l’énergie nucléaire (voir ici). Dans le même temps, l’agglomération toulousaine vient de présenter un Plan climat énergie (voir ici), qui a pour but de diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 20 % d’ici 2020, et de diviser par quatre les besoins énergétiques d’ici 2050. Il s’accompagnera un plan ambitieux d’économies d’énergies et de développement des énergies renouvelables.
A ces objectifs partagés de développement du modèle énergétique de notre société, les élus écologistes de notre région insistent sur l’après Golfech. Il s’agit pour nous de se passer progressivement de l’énergie électrique d’origine nucléaire de façon à arrêter la centrale nucléaire de Golfech dans la dizaine d’année à venir.
Golfech, comme toute la filière nucléaire, c’est aussi un choix économique. C’est le choix d’une économie qui a été aux services de grands groupes industriels nationaux avant de passer sous le contrôle de grandes multinationales de l’énergie et du bâtiment. Aujourd’hui encore, c’est un transfert financier et économique depuis les consommateurs de notre région vers les industriels qui gèrent Golfech et les financiers auprès desquels nous nous sommes endettés.
A l’inverse, les économies d’énergie et les énergies renouvelables doivent être au service du développement des petites et moyennes entreprises du bâtiment et de l’économie sociale et solidaire. Pour les élus écologistes, il faut favoriser le développement des territoires locaux.
L’écologie politique, c’est mettre l’économie, et donc la gestion de l’énergie, au service des territoires et non des groupes financiers internationaux.
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