La réduction de notre consommation d’énergie fossiles est une nécessité pour faire face au réchauffement climatique... Mais c’est aussi un phénomène inéluctable au regard de l’épuisement des ressources pétrolières dans les décennies à venir.
Alors comment peut comment réagir un écologiste quand une société comme Total affiche la volonté de fermer la raffinerie de Dunkerque ?
Une juste répartition économique au niveau mondial voudrait que les pays producteurs de la matière première transforment sur place, afin de faire une plus-value et de contribuer à l’emploi sur place. Or dans le modèle actuel, l’exportation de produit brut correspond au système économique centre/périphérie, où les centres politiques et économiques s’enrichissent sur le dos des périphéries.
En la matière, le pire était le modèle colonial, qui perdure encore à bien des aspects sur le continent africain.
Dans l’optique de la création de raffineries par les pays producteurs de pétrole, l’enjeu écologique repose sur la mise en place d’un système social égalitaire et respectueux de l’environnement. C’est à dire démocratique... Et ça c’est pas encore gagné !
Ici, en Europe, il faut anticiper sur l’épuisement de la ressource en préparant la reconversion d’une partie des raffineries. Sans que les entreprises pétrolières sacrifient au passage leurs salariés, qu’elles doivent aider à évoluer dans leurs métiers. Par exemple, par une reconversion vers la valorisation des énergies renouvelables...
Pour cela, l’Europe doit mettre en place une nouvelle législation économique et environnementale. La présence de nombreux élus écologistes au parlement européen ne pourra que favoriser l’élaboration de réponses à cette problématique complexe.
Avec un objectif global : lutter contre la destruction des ressources ET contre celle des hommes.
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