Les élus du Grand Toulouse étaient réunis aujourd’hui pour délibérer sur les suites à donner à l’audit sur la délégation de Service public de l’eau. Ce Conseil s’annonçait donc comme un rendez-vous marquant dans la concrétisation d’un des engagements majeurs de la gauche.
Dans cet esprit, je suis revenu sur la baisse du prix de l’eau négociée avec Véolia. - 25%, ce qui constitue une baisse limitée, notamment au regard de la part croissante de l’assainissement dans les factures des Toulousains. Si bien que tous comptes faits, le rabais concédé par le délégataire ne devrait pas excéder 10% du montant total des factures.
Dans cet esprit, j’ai réaffirmé notre attachement à un retour à une gestion publique en régie, « dès que possible », pour reprendre les termes du journal de campagne de notre majorité.
A l’appui de cette volonté politique, notre groupe a proposé deux amendements de nature à donner une véritable substance à la délibération soumise au vote. Car adopter un texte instituant une autorité organisatrice du service public de l’eau n’a rien d’innovant : légalement, la Communauté urbaine a autorité en la matière depuis le 1er janvier 2009, date à laquelle la compétence « Eau » lui a été transférée ! En soi, la création de cette autorité ne suffit donc pas à traduire la volonté politique d’un retour à une gestion en régie. Le sens de nos amendements était donc de la doter de véritables moyens humains et d’un calendrier, premiers jalons vers un retour en régie.
Je déplore que Pierre Cohen et les groupes de la majorité n’aient pas jugé utile de soumettre ces amendements au vote. Ils auraient contribué à faire de certaines des positions exprimées en faveur d’un retour en régie autre chose que des postures. Notre groupe en a tiré les conséquences en décidant de ne pas participer au vote de la délibération.
Je me félicite tout de même que Pierre Cohen ait affirmé « ne jamais avoir dit publiquement qu’il y avait un accord passé avec Véolia pour une poursuite du contrat jusqu’en 2020 ». Faut-il comprendre que la presse, qui s’en était pourtant fait l’écho, avait mal compris (et nous avec) ? Si nous considérons ce Conseil comme un rendez-vous manqué, nous voulons donc continuer de croire que notre collectivité se donnera rapidement les moyens d’un retour à une gestion publique en régie dès 2015.
Nous y serons vigilants car c’est bien une question de volonté politique. C’est ainsi que pour notre part, nous restons cohérents avec les positions qui étaient celles de l’ensemble des composantes de la gauche, lorsqu’elles se trouvaient dans l’opposition.
L’écoquartier de la Cartoucherie n’aura-t-il d’écolo que le nom ?
Antoine Maurice écrit à Jean-Luc Moudenc
"Coup de chaud sur le ticket"
Destination Métropole : "Le vélo, un bon plan"
Conseil municipal
Unité nationale ? Pour faire quoi ? Pour aller où ?8 janvier 2015, par Régis Godec
D’abord vient la stupeur, le choc de voir cette nouvelle incroyable sur les fils d’infos, 12 morts à la rédaction de (...) Lire la suite
Une transition énergétique territoriale frileuse…24 juin 2014, par Antoine Maurice
Des objectifs ambitieux, quelques mesures structurantes, mais beaucoup d’interrogations sur le rôle des collectivités (...) Lire la suite