Conseillère municipale déléguée à la valorisation des déchets et aux fleuves et canaux.
Mon parcours
J’ai été longtemps une militante associative. La question des canaux a occupé mon espace militant pendant de nombreuses années. Puis, avec les camarades, lors de la guerre dans les Balkans, j’ai ouvert mon champ d’action, avec de nombreux –ses Toulousains. Le recul des droits, la précarité, la question des 32 heures, de l’embauche, du partage du travail, et des richesses, la question des droit au logement ont été l’objet de ma militance des années 90 , notamment à travers l’association AC !
En 1999 j’ai adhéré aux Verts : la nécessité de penser à un débouché politique, à un relais politique, face aux durcissement des situations sociales et environnementales. Un parti, pour qu’il puisse faire l’offre démocratique d’un programme, de candidats pour des élections nécessite beaucoup d’investissement : j’ai souvent été candidate, moyen démocratique, à défaut d’être élue, de porter sur la place publique des idées, un débat.
Puis j’ai subi AZF, comme de nombreux Toulousains. Ce qui a donné une direction supplémentaire à ma militance. L’explosion a bouleversé ma vie. Choc psychologique : on comprend que ce jour là, excepté la trentaine de personnes mortes, on a tous échappé à la mort. Choc physique et matériel se surajoutant, cela m’a contrainte à re-situer l’essentiel : œuvrer pour l’emploi oui, pour les moyens de vivre, oui, mais pas n’importe quel emploi, pas l’emploi à tout prix, et surtout pas au prix de nos vies.
Des Verts au Conseil municipal, pour quoi faire ?
Je suis au début de mandat, et cette question est déjà un bilan. D’abord il me semble important de décrire l’ensemble des missions qui font qu’au final je gère une multitude d’informations : Je suis conseillère déléguée, fleuves et canaux et valorisation des déchets. Par ailleurs je suis sectorisée sur un quartier, celui de La Fourguette. Je suis déléguée pour représenter Monsieur le Maire dans trois établissements scolaires, et différentes associations et syndicats. Je participe aux commissions de sécurité qui vérifient la conformité des installations pour des établissements recevant du public. Je suis conseillère communautaire, inscrite dans deux commissions : voirie et assainissement ; Je dirais pour le moment que je suis en formation continue. Je connais la direction où je veux aller, et les projets que j’ai porté pendant la campagne. Il y a donc une articulation entre projet et services Mairie à réaliser : mais le « pouvoir » est un partage, convaincre ses partenaires du bien fondé de ses projets, de leur pertinence, face à un arbitrage politique et financier, tel est l’enjeu.
Comment je conçois l’exercice de mon mandat
Au delà de la réalisation des projets, il y a un enjeu de démocratie : informer les citoyens de ce que décide la mairie, de ses projets en amont, faire circuler l’information. .. A travers des pratiques de transparence le message pour moi est : il n’y a pas opposition entre « associatifs « et « politiques » mais bien une nécessaire complémentarité entre les uns et les autres, les premiers interpellant sur les pratiques démocratiques des seconds.
Le Toulouse dont je rêve
Je rêve de Toulouse avec des transports en commun allant dans tous les quartiers y compris en soirée.
Je rêve d’avoir un cinéma dans mon quartier, où je pourrais aller à pied. Je rêve de revoir les martins pêcheurs et les écureuils le long du canal du midi. Je rêve d’y voir des péniches qui transporteraient les pondéreux, dans un bruit de moteur lent, qui serait alimenté par des énergies renouvelables.
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