Nous sommes 3 élus Verts, avec Michèle Bleuse et Antoine Maurice, à participer avec enthousiasme au projet de réserve naturelle régionale (RNR) de la Confluence Garonne Ariège. Vous trouverez plus d’information sur ce projet de réserve sur le site : http://confluences-garonne-ariege.org/
Pour les Verts, la RNR Garonne Ariège est une ambition majeure pour valoriser le paysage naturel et agricole légué par les générations qui nous ont précédé, et arrêter la politique passée d’urbanisation des terrains non bâtis disponibles en lisière urbaine. Au même titre que les canaux, le corridor naturel de la Garonne, avec ses collines boisées, doit devenir l’un des grands axes identificateurs de la métropole toulousaine pour les 30 années à venir. La RNR complèterait ainsi les projets de zone naturelle Garonne en aval du Grand Toulouse, et la zone urbaine verte de l’arc Garonne Toulousain, incluant les quais, l’île du Ramier. De même que la mise en zone naturelle de la zone inondable non aménagée du Cancéropole. Ce seraient les prémisses d’un couloir encore plus long de niveau régional.
La création d’une réserve naturelle aux portes de la ville s’inscrirait dans cette nouvelle conception du développement urbain à l’échelle du paysage, et montrerait la volonté de limiter le grignotage continu de la campagne par la ville à l’œuvre depuis 50 ans dans l’aire urbaine toulousaine. Ainsi l’agriculture et la nature ne doivent plus être péri-urbaines, mais rentrer dans l’agglomération pour devenir urbaines. Ce n’est plus la ville qui s’étale dans un paysage rural, mais la nature, la campagne et la ville qui, imbriquées l’une dans l’autre, fondent ensemble un nouveau paysage urbain. Ainsi l’espace agricole ou naturel devient un espace de proximité pour les habitants de l’agglomération. Et cela d’autant plus que la RNR serait desservie par le réseau urbain de TISSEO et par une ligne de train urbain cadencée. Le projet de RNR Garonne Ariège assurerait donc les fonctions agricoles, hydrauliques, écologiques, sociales et paysagères indispensables à la constitution d’un cadre de vie agréable et durable pour une agglomération toulousaine qui se veut une métropole européenne.
Face à l’urbanisation très forte de la métropole, la réserve doit offrir un très fort niveau de protection dans ses zones d’intérêt écologique majeur et avoir un rôle de loisir dans les zones d’intérêt plus paysager. Un niveau de gestion minimisant l’intervention humaine par une éco gestion des milieux naturels doit être mis en place pour la zone d’intérêt majeur pour la biodiversité.
En ce qui concerne les zones agricoles, une agriculture maraîchère et même biologique, basée éventuellement sur des expériences de coopérative ou d’économie solidaire doit être mise en place. Les expériences tentées sur la zone agricole de la RNR devraient servir de laboratoire pour l’agriculture périurbaine du reste de l’agglomération. Il s’agit de permettre une agriculture de proximité, si possible bio intégrant des circuits courts de vente avec les citadins.
L’agriculture biologique, qui a un important marché sur Toulouse, tant au niveau des particuliers qu’au sein des collectivités territoriales, doit être valorisée. Sous l’impulsion de ma collègue Elisabeth Belaubre, les cantines scolaires toulousaines servent l’équivalent d’un repas bio par semaine, et favorisent l’usage d’aliments frais, de saison et de proximité. Les 27 000 repas servis quotidiennement aux petits toulousains constituent un gros marché, et donc un levier formidable pour le développement du bio dans notre région. Développement que les collectivités pourraient aussi favoriser par l’aide à la structuration de filières de commercialisation, afin d’aider les producteurs à écouler leur production.
Pour les Verts, un plan de circulation cohérent avec les zones périphérique doit être mis en place avec un accès restreints des zones naturelles aux seuls visiteurs piétons et cyclistes, en profitant des parkings existants dans les coeurs de comumnes périphériques avec la mise en place de cheminements les desservant.
A plus long terme, il s’agit de créer un grand poumon vert en cœur d’agglomération, à la confluence Ariège Garonne, en passant par les falaises de Pech David.
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