Pour Michèle Bleuse : « ce conseil municipal permettra de confronter les déclarations catastrophistes de la nouvelle majorité à la réalité de notre gestion. Le « trou » évoqué par Jean-Luc Moudenc n’existe pas et le compte administratif 2013 ne contient aucune surprise. Il est en cohérence avec la trajectoire du mandat 2008-2014, que l’on peut résumer ainsi : une maîtrise de l’évolution des dépenses de fonctionnement (augmentation de 3,8 % sous la gauche, contre 5,1 % sous la droite), pas d’augmentation des taux d’imposition des Toulousains, et l’investissement en faveur des services publics, à Toulouse comme à la Communauté urbaine. Enfn, la droite nous accuse d’avoir dilapidé l’épargne. Or l’analyse fnancière qu’elle a commandé fait pschitt, car elle montre au contraire que l’épargne consolidée Ville / Communauté urbaine se maintient. »
Régis Godec complète : « Monsieur Moudenc donne des leçons de bonne gestion en oubliant un peu vite qu’avant 2008, il avait constitué l’épargne de la Ville en transférant la dette sur Tisséo (1,3 milliard). Résultat, il a inauguré le métro, et c’est la gauche qui l’a payé. Aujourd’hui le discours de la nouvelle majorité est un rideau de fumée. Il ne vise qu’à faire endosser à la gauche les difcultés que Jean-Luc Moudenc aura à mettre en œuvre un programme qu’il savait irréaliste. La droite accuse la majorité sortante d’avoir « arrosé » à l’approche de la campagne des municipales. Mais en réalité c’est bien lui qui a arrosé les Toulousains de promesses qu’il ne pourra pas tenir ».
Antoine Maurice conclut : « pendant que la droite entraîne le conseil municipal dans une dispute stérile, Toulouse et son agglomération sont en panne de perspectives. Car hormis des annonces sécuritaires et des abandons de projets, nous ne voyons venir qu’une gestion au fl de l’eau du legs de notre majorité. Les Toulousains méritent mieux que des polémiques d’arrière-garde. Au lieu de regarder sans cesse dans le rétroviseur, ouvrons le débat sur les priorités qui doivent être les nôtres pour ce nouveau mandat et assumons nos responsabilités. La droite, celles de ses choix politiques. Quant à notre responsabilité, elle sera celle d’une opposition constructive et sur le terrain des propositions... Pour peu que la droite veuille bien sortir de ses vieilles postures ».
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Antoine Maurice écrit à Jean-Luc Moudenc
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