Ils sont dans des files d’attente interminables, ils ont moins de 26 ans, et portent avec eux une photo, une carte d’identité et un chèque de six euros. On ne peut pas se tromper, ils, ce sont ces jeunes qui viennent depuis le 1er septembre se faire délivrer leur carte pastel, passeport pour profiter du nouveau « tarif jeune » de Tisséo. A 10 euros le mois au lieu de 22, l’offre attire les foules. Le succès est énorme. En une semaine,Tisséo avendu 16 927 tickets mensuels « tarif jeune », soit 82 % de plus que l’année dernière à la même période..
L’abonnement annuel, maintenant à 100 euros a été préféré par 1813 jeunes usagers en l’espace d’une semaine. Troisième offre du « tarif jeune » ; les tickets 10 déplacements vendus 4 euros au lieu de 6,40 euros enregistrent une vente en hausse de 11 %. Les étudiants de moins de 35 ans ne sont pas non plus oubliés. Ils bénéficient d’un forfait de 10 déplacements pour 8.50 euros au lieu de 11.70 euros. Tisséo comptabilise aujourd’hui près de 200 000 détenteurs de cartes de moins de 26 ans et s’attend encore pour la rentrée à une grosse demande de carte Pastel. Chaque année, la rentrée universitaire amène de 25 à 30 000 nouveaux jeunes abonnés.
AJUSTEMENT DES TARIFS
Cette prestation permet aussi d’ajuster le « tarif jeune » aux prix payés par les salariés qui utilisent les transports publics pour se rendre sur leurs lieux de travail. Depuis le début de l’année, les entreprises ont obligation de payer la moitié des 38,40 euros de la carte abonnement plein tarif de leurs employés. Les salariés se retrouvaient donc à payer 19,20 euros, soit près de deux euros de moins que les plus jeunes. Ce coup de pouce financier pour les moins de 26 ans, s’inscrit dans une logique de passage à la gratuité, promesse de la mairie lors des municipales.Les retraités âgés de plus de 65 ans, et toutes les personnes en situation de recherche d’emploi ou en formation ont quant à eux déjà acquis cette gratuité. Ce qui représent en tout 50 % des usagers réguliers des bus et du métro.
Le manque à gagner s’élève à 6 millions d’euros, alors pour compenser, la communauté urbaine du Grand Toulouse a doublé sa participation au financement du syndicat mixte des transports en commun (SMTC), une solution fragile en période de grands travaux de constructions du tramway.
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