Samedi 6 mars, 21 heures, place Arnaud Bernard à Toulouse, les femmes se regroupent pour une marche de nuit contre les violences faites aux femmes. De tous âges, de toutes origines, militantes féministes, elles se réunissent à l’appel de nombreuses associations, collectifs et partis politiques dont Europe Ecologie, formant un cortège de plus de 300 femmes. La manif se déroule dans la bonne humeur. Inutile de rappeler le caractère totalement pacifiste de cette marche.
Rue du Taur, la manifestation est soudainement perturbée par une violente intervention policière : l’interpellation sans sommation d’une jeune femme qui aurait été désignée par des témoins comme l’auteur de tags. La jeune femme est jetée au sol par plusieurs policiers, maintenue à renfort de coups de pieds et de torsions des membres (bras et jambes), traînée au sol. Surprises par l’intervention et choquées par sa violence, nous faisons face au groupe des forces de l’ordre et tentons de les raisonner. Pour bon nombre d’entre nous, ces tentatives de dialogue se soldent par des coups de matraques. Un membre des forces de l’ordre nous menaçant même, dans cette rue étroite, d’un jet de grenade lacrymogène. Aucun débordement, aucune violence de notre part, alors que toutes, d’une seule voix, nous crions « lâchez-la, lâchez-la ! » Plusieurs d’entre nous sont blessées ou meurtries ; certaines d’ailleurs devront partir aux Urgences. Les forces de l’ordre embarquent la jeune femme et nous nous déroutons, dans le calme, vers l’Hôtel de police devant lequel nous restons jusqu’à la libération de notre camarade, à 23h30.
Nous dénonçons cette violence démesurée, injustifiable et tout à fait inappropriée aux circonstances. Là encore, nous constatons que les forces de l’ordre se détournent de leur mission .
En cette « Journée mondiale pour les droits de la femme », nous demandons instamment au Préfet que toute la lumière soit faite sur le comportement des policiers impliqués, ainsi que sur les directives de leur hiérarchie.
Marion Alary, Chloë Benéteau, Florence Bertocchio, Hélène Chessé, Michèle Horlaville, participantes de la Marche de nuit des femmes et candidates d’Europe Écologie Midi-Pyrénées pour les Régionales. Avec le soutien de Catherine Grèze, députée européenne Europe Écologie Sud-Ouest.
Documents joints
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