Pour Régis Godec, « les ZSP posent les bases d’une police de proximité et du quotidien, indispensable à la dissuasion de la délinquance. Dans ces quartiers, il est urgent de restaurer la confiance entre les forces de police et les habitants. Nous souhaitons que les ZSP soient l’outil au service de cet objectif. Par contre, il est important de tenir l’engagement de réforme des procédures de contrôle d’identité, afin de mettre un terme aux contrôles au faciès. »

Pour Antoine Maurice, « il faudra veiller à ce que les ZSP ne se concentrent pas sur la seule dimension répressive. Elles seront efficaces si leur action est coordonnée avec l’ensemble les politiques de prévention, qui relèvent aujourd’hui d’une coproduction Etat – collectivités locales et concilient prévention, dissuasion, sanction et réinsertion. Pour être efficace, le dispositif devra donc s’intégrer à une véritable gouvernance locale de la sécurité. »