La consultation des salariés de Continental pour les contraindre à augmenter leur temps de travail, à geler leur salaire en 2011 et à renoncer à leur prime d’intéressement est inquiétante.

Cette méthode avait déjà été mise en œuvre sur le site de Clairoix (Oise) et le retour aux 40 heures des salariés n’a pas empêché la direction de procéder à la fermeture du site en 2009.

Pourtant, le groupe Continental dégage des bénéfices et les sites sont rentables. La direction évoque une anticipation de réduction des commandes pour 2012 et 2013.
Si cela est avéré, n’y a-t-il pas d’autres moyens pour protéger les salariés ?
Quels sacrifices ont été demandés aux actionnaires ?
Quels investissements l’entreprise met-elle en œuvre pour une réorientation de l’activité industrielle ?

Pour protéger l’avenir des salariés du secteur de l’automobile, il faut initier une véritable politique de transition écologique de l’économie. Faute de quoi, dans d’autres entreprises, les actionnaires utiliseront l’argument de la baisse des commandes pour exercer un chantage à l’emploi afin de préserver leurs dividendes.