C’est par la bonne nouvelle de la labellisation de l’Institut de recherche technologique que le Maire a commencé son propos, se félicitant que Toulouse soit ainsi reconnue pour le développement de la recherche en matière de technologies de pointe. Pierre Cohen, saluant le dynamisme et l’esprit d’innovation des acteurs toulousains, y voit la reconnaissance d’un projet urbain conçu autour des savoirs et de la connaissance. A contrario, la non -sélection de Toulouse parmi les villes qui accueilleront des matchs de l’euro 2016 est une grande déception pour le maire, qui ne comprend pas les raisons, "obscures", qui ont conduit la FFF à ce choix.
Au nom du groupe EE-LV, Régis Godec a rappelé que le séisme japonais et la catastrophe nucléaire de Fukushima, qui avaient retenu toute l’attention lors du précédent conseil municipal, restaient d’actualité. Le relatif silence médiatique qui s’est fait sur ce sujet ne doit pas nous faire oublier que les fuites radioactives continuent de générer de désastreuses conséquences. Il s’est ensuite exprimé sur l’Euro 2016. Certes, les écologistes ne peuvent se réjouir du choix de la FFF, mais l’opacité des règles de sélection est une raison supplémentaire pour ne pas engager d’argent public dans une compétition qui fait la part belle aux intérêts financiers. Enfin, répondant à l’opposition, il a questionné la cohérence de Monsieur Moudenc, entre ses demandes incessantes d’investissements lourds et son refus tout aussi systématique de rechercher des recettes et de construire les capacités de financement correspondantes. Vous pouvez écouter l’enregistrement audio de cette intervention ci-dessous.
Pierre Lacaze, pour le groupe CRC, a précisé à son tour que l’argent qui était destinée à la restructuration du Stadium pourrait être attribuée aux clubs sportifs des quartiers toulousains.
François Briançon, pour le groupe SRR, s’est dit stupéfait que l’opposition ne se préoccupe que de l’Euro 2016. La droite, a-t-il relevé, a en effet oublié de noter les avancées notables en matière de sécurité publique – sujet qu’elle affectionne habituellement. Le président du groupe SRR a ainsi évoqué les améliorations dans la coopération entre polices municipale et nationale, le travail engagé par le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) et la commission consultative des libertés publiques. De plus, il a précisé que Toulouse n’a jamais souhaité s’engager dans l’Euro 2016 à n’importe quel prix, car la Ville doit faire face à des demandes fortes d’investissements dans d’autres domaines.
Elisabeth Belaubre a présenté trois délibérations portant sur le domaine agricole de la ville. L’occasion de rappeler que la municipalité est propriétaire d’un domaine agricole dont 270 hectares sont consacrés à des cultures céréalières, et 25 à de la vigne. Ce vaste domaine est mis au service des engagements municipaux en faveur de l’agriculture biologique et périurbaine. Pour faire oeuvre d’exemplarité, la Ville a engagé la reconversion biologique de ses propres cultures. Ainsi la reconversion de la production céréalière est actuellement dans sa 2ème année sur les 3 nécessaires, et celle de sa production viticole est d’ores et déjà engagée. Elisabeth Belaubre a chaleureusement remercié le personnel de la régie agricole pour son engagement, ainsi que la Fédération régionale des agriculteurs biologiques pour le concours technique qu’elle apporte à cette reconversion.
L’avis de la Ville sur le Plan de déplacements urbains (PDU) a été présenté par Bernard Marquié comme un projet important marqué par les contraintes d’un contexte budgétaire incertain. De nombreux arbitrages sont donc repoussés en 2015, où devrait s’ouvrir une nouvelle phase de programmation. L’enjeu de ce Plan est de bâtir un maillage en toile sur le territoire en cohérence avec le SCOT, afin d’allier transport et urbanisation. Les projets de transports en commun en site propre (TCSP) y figurent à hauteur de 1,3 milliard d’euros (contre 2,4 milliards dans la précédente version, en 2009).
Régis Godec a exprimé toutes les réserves des écologistes sur ce PDU et expliqué pourquoi ils n’ont pas pu le voter. Retrouvez l’intégralité de son intervention en suivant ce lien.
La délibération suivante portait sur l’amélioration du système de vélos en libre service et sa mise en œuvre 24h/24. Ces avancées, attendues par les Toulousain(e)s, sont l’aboutissement d’une longue négociation avec la société JC. Decaux.
Philippe Goirand s’est réjoui que VélÔ Toulouse devienne ainsi une alternative à la voiture et aux deux roues motorisés (de loin le moyen de déplacement le plus dangereux) pour les sorties nocturnes, en particulier pour les jeunes. L’amélioration de la régulation des stations, ainsi que l’amélioration de l’observation du service et de l’information des usagers est tout aussi importante, a-t-il indiqué. Cependant, pour les Toulousains et Grands Toulousains qui ne peuvent en bénéficier, un plan "services vélo" sera mis en œuvre au niveau du Grand Toulouse. C’est d’ailleurs dans les zones périurbaines que la pratique du vélo est appelée à se développer le plus. Pour atteindre l’objectif ambitieux de 15% de déplacements à vélo en 2020 à l’échelle du Grand Toulouse, la collectivité a décidé d’affecter des moyens pour les aménagements et un panel de services pour les cyclistes urbains. Elle doit aussi dédier des moyens humains et une gouvernance idoines. C’est enfin prendre à la voiture la place nécessaire pour faire des voies cyclables continues sur les grands axes, a-t-il conclu.
La Ville a rendu son avis sur le Plan de prévention des risques d’inondation (PPRI). Vous le trouverez en téléchargement en bas de cette page.
Un vœu du groupe CRC relatif au manque de moyens attribués par l’État à l’accompagnement social et à l’hébergement d’urgence a été voté à l’unanimité. Tandis que le vœu du groupe TPT en faveur de la création d’un EPIDe (Etablissement Public d’insertion de la Défense), n’ayant pas d’objet, a finalement été retiré, puisque le Maire en avait déjà fait la demande à l’État.
Documents joints
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