L’occitan se niche, si on le veut, dans tous les gestes du quotidien et ne se réduit pas au folklore. C’est même à une reconquête qu’assistent les Toulousains qui l’entendent depuis quelques années dans le métro. Invité par les organisateurs du rassemblement à prendre la parole, hier matin, Pierre Cohen, le maire, a souligné que « Toulouse considère la langue et la culture occitanes comme une pièce importante de son identité. »
De fait, toute une série d’initiatives naissent dans la Ville rose, devenue laboratoire de l’occitan : les assises de la culture occitane l’an dernier ; une charte adoptée en mars ; un guide de la culture occitane diffusé par la mairie qui apporte aussi son soutien à l’enseignement de la langue… Les noms des rues, les panneaux d’entrée et de sortie de la ville, les plaques touristiques font ainsi une place à la langue d’oc.
Mais l’initiative qui réjouit le plus Jean-Charles Valadier, l’adjoint au maire chargé de ce dossier, c’est bien l’occitan dans le métro : « Le fait qu’on l’entende dans un moyen de transport moderne, c’est porteur d’avenir ». À défaut de lui accorder le titre de capitale, que d’autres villes peuvent revendiquer, Pierre Cohen veut voir Toulouse, comme « une métropole occitane ».
Jean-Noël Gros
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