Pour commencer, quelques chiffres :
228 km de voies cyclables à Toulouse. Depuis 1992, la ville augmente de quinze km par an (en moyenne) ces pistes.
1 600 arceaux d’accrochage de vélo.
VélôToulouse a été mis en place en 2007. Il y a aujourd’hui 253 stations et 2 400 vélos disponibles.
Où en sommes-nous ?
Aujourd’hui, les axes routiers sont saturés, et le trafic automobile participe à la pollution urbaine et au réchauffement climatique – peut-être plus pour longtemps compte tenu de l’épuisement des ressources pétrolières ! Afin de réduire la place de la voiture dans notre quotidien comme dans la ville, il est donc urgent de proposer des alternatives efficaces, confortables et sécurisées.
La place de la voiture
Jusqu’à présent, les politiques de transports ont été menées sans volonté de réduire l’espace réservé à l’automobile. Le choix du métro - malgré son coût très élevé en comparaison des transports en commun de surface - s’explique en partie par cette frilosité. Il est désormais clair que les nouveaux aménagements en faveur des transports en commun et des modes doux devront être faits en prenant de l’espace à la voiture.
La solution vélo
Le vélo est sans doute la solution la moins coûteuse en infrastructures et la plus en phase avec le besoin de liberté et d’indépendance de l’"homobilis". Et nous pouvons ajouter que, même si nos étés s’annoncent de plus en plus chauds, le climat toulousain est généralement favorable à la pratique du vélo, tout comme le relief ! Pourtant, la part modale du vélo n’y est que de 3 ou 4% contre, par exemple, 30% à Odense, la troisième ville danoise. Voilà qui nous offre une bonne marge de progression…
Priorité aux déplacements professionnels et utilitaires
Le vélo ne doit plus être réduit à un véhicule de loisirs. Pour changer les comportements, nous devrons apporter une réponse crédible pour les usages quotidiens du vélo : les déplacements entre le domicile et le travail, ainsi que les trajets utilitaires.
Première urgence : la résorption des discontinuités cyclables
Un plan triennal de résorption des discontinuités cyclables a été initié courant 2007 par l’ancienne équipe municipale. La nouvelle majorité poursuit son application avec plus de moyens et la volonté d’accélérer sa mise en oeuvre. C’est le préalable d’une politique cyclable à la fois globale et ciblée (comment par exemple inciter les jeunes à se rendre à vélo à l’école si leur sécurité n’est pas assurée ?). Il faut donc affirmer fortement cette priorité.
Réduire les vitesses en ville, améliorer la sécurité, favoriser la cohabitation avec les autres modes de déplacement
Avec son coeur historique et ses rues étroites, Toulouse est une ville superbe, mais bien compliquée à aménager ! Une alternative consiste à adapter le trafic à la vitesse des vélos, d’autant que celle-ci est comparable à celle des bus, si l’on comprend les arrêts. La réappropriation du centre-ville par les piétons et l’amélioration de la sécurité dans les quartiers résidentiels s’inscrivent dans ce même objectif.
Documents joints
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