Ce samedi, à 18h, à l’auditorium de Saint-Pierre des cuisines, avait lieu l’inauguration de la quinzaine de l’économie solidaire, en présence de Pierre Cohen et Martin Malvy.
En tant que vice-président du Grand Toulouse en charge de la promotion des initiatives écologiques et solidaires, j’ai bien évidemment participé à cette soirée, festive avec la présence de l’Orchestre de Chambre de Toulouse (eux-même société coopérative ouvrière de production), et pédagogique, puisque plusieurs secteurs de l’économie solidaire toulousaine (restauration solidaire, tourisme solidaire, régies de quartier, SCOP...) ont pu expliquer leur démarche et réussite.
Pour la deuxième année consécutive, l’Adépès, en partenariat avec la Ville de Toulouse, met en place la quinzaine de l’économie solidaire, du 10 au 25 octobre 2009.
Il existe une forte volonté municipale, et aujourd’hui communautaire, pour que l’économie solidaire ait toute sa place sur l’ensemble du territoire toulousain et de son agglomération.
Cet événement a pour objectif de valoriser les initiatives solidaires, et d’échanger sur leur utilité sociale, économique et environnementale, en témoignant des enjeux de transformation nécessaire pour construire une société plus écologique et solidaire.
Et d’ailleurs, l’économie solidaire, vous connaissez ?
Longtemps perçue comme une économie de réparation, ou une économie des pauvres par les pauvres, l’économie solidaire est maintenant reconnue comme un modèle économique à part entière.
Issue du mouvement coopératif et mutualiste (économie sociale) du début du XXème siècle, l’économie solidaire est une économie de proximité, soucieuse des coûts sociaux et environnementaux de ses activités.
Elle regroupe des milliers d’initiatives locales pour produire, consommer, employer, épargner, et décider autrement.
Autrement, c’est-à-dire en privilégiant l’utilité sociale, le développement local, l’équité des échanges, la qualité des rapports entre clients et producteurs, salariés et entrepreneurs, le respect de l’environnement et des hommes.
Caractérisée par l’objet du service ou de la production, le statut juridique, le public touché, le lien au territoire, l’économie solidaire se veut une économie responsable et porteuse de cohésion sociale.
La dimension solidaire se retrouve :
entre les territoires : souci de développement local, de commerce équitable...
entre les générations : en privilégiant une consommation maîtrisée des ressources rares et le développement durable
entre les personnes : services de proximité, insertion par l’activité économique, responsabilisation des acteurs, en un mot utilité sociale.
L’économie solidaire n’est pas une économie non lucrative mais la recherche du profit n’y est pas une fin en soi.
Les entreprises solidaires assurent des services collectifs pour mieux vivre ensemble. Elles jouent la complémentarité et non la concurrence.
Elles sont soutenues par des ressources mixtes : marchandes, non marchandes (subventions, mécénats...) et bénévoles.
Ce sont des démarches citoyennes, collectives, responsables et démocratiques, porteuses de sens et de paix sociale.
Cette conception économique s’affirme notamment comme une réponse adaptée aux grands enjeux du développement durable.
Rien d’étonnant à ce que les élus écologistes la portent avec conviction et détermination...
Vous pouvez compter sur la mienne pour faire avancer l’économie solidaire sur le territoire de l’agglomération toulousaine !
Retrouvez le programme complet de la quinzaine sur le site : www.adepes.org
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