Et l’on peut déjà constater les avancées : le fleurissement a doublé, mais ces plantations sont également diversifiées au profit des espèces les plus adaptées, qui nécessitent moins d’entretien. L’objectif de la politique de gestion durable des espaces verts est aussi d’adapter les interventions aux usages des différents espaces : par exemple, les aires de pique-niques font l’objet de davantage d’interventions que les bords d’eau. Des économies de temps, de moyens, qui permettent de multiplier les actions.

C’est une logique du bon sens qui est mise en œuvre, mais ces changements de pratiques doivent être compris par tous. Aussi des actions de communications sont menées, des panneaux expliquent pourquoi les coupes sont moins fréquentes dans les prairies urbaines, et des actions plus ponctuelles (comme Toulouse prend la clef des champs), en expliquent les moyens – afin que les Toulousains puissent faire de même sur leurs balcons et dans les jardins !

Par ailleurs, favoriser la biodiversité en ville nous rappelle que l’humain ne vit pas hors sol, même dans un environnement aussi minéral que Toulouse. Pour entretenir les espaces verts, la main humaine peut ainsi être secondée par des animaux. C’est l’objet de la protection biologique intégrée. Mais Toulouse, on le sait trop peu, bénéficie d’une flore et d’une faune riches. Un inventaire de ce patrimoine commun a donc été entrepris pour connaître notre richesse afin de mieux pouvoir la protéger, désormais.