Tisséo, autorité organisatrice des transports en commun de l’agglomération toulousaine, présentera cet après-midi un projet de plan de déplacements urbains (le PDU oriente les déplacements dans l’agglo jusqu’en 2020) le plus ambitieux possible afin de freiner le développement de la voiture et de « doper » celui des transports en commun et des modes doux (piétons et vélo).
L’objectif est de porter la part de marché des transports en commun de 16 % des déplacements actuellement à 23 % à l’horizon 2020, et celle de l’automobile de 76 % aujourd’hui à seulement 70 %. Le vélo passerait de 5 à 7 %.
L’objectif est de porter la part de marché des transports en commun de 16% à 23% des déplacements d’ici 2020
Un objectif rappelé hier, devant les élus de la communauté urbaine, par Joël Carreiras, vice président (PS) du Grand Toulouse et président de la Smat, la société chargée de réaliser les futures lignes de tramway qui devrait bientôt sillonner l’agglomération. Sinon, avec 10000 à 15000 habitants de plus par an dans l’agglo, ce sera l’asphyxie automobile assurée.
L’enjeu est capital : « Le PDU précédent de 2001 n’a pas permis de respecter les objectifs légaux en matière de qualité de l’air », a précisé le Vert Jean-Charles Valadier. Tandis que son collègue Antoine Maurice en appelait à un « moratoire sur les travaux routiers » et à une taxe additionnelle sur les transports (60 € par foyer et par an, soit un plein d’essence par famille) pour dégager les financements nécessaires au « grand PDU qui permettra de faire reculer le trafic automobile ».
Des propositions qui ne sont pas reprises, pour l’instant, jpar la communauté urbaine. Le Grand Toulouse s’est contenté de réaffirmer, hier, ses priorités en matière de lignes de tramway ou de bus en site propre à créer, de développement de l’intermodalité, des stationnements, des modes doux et du réseau ferré (doublementde plusieurs voies projeté afin de développer TER et tram train).
Un plan estimé Par Pierre Cohen, président (PS) du Grand Toulouse entre 1 ,3 et 1,5 milliard d’€ d’investissement. Soit l’équivalent de la dette actuelle de Tisséo engagée par la réalisation des lignes B (métro) et E (tramway). « Une dette que seul le Grand Toulouse supporte, depuis le départ du département de Tisséo », a précisé le maire de la Ville rose. Roger Atsarias (Toulouse pour tous) a regretté l’absence de prolongement de la ligne B vers Labège en métro, l’opposition s’abstenant de voter, tout comme Jean-Luc Lagleize (Modem), le projet du Grand Toulouse étant adopté par le reste de l’assemblée à l’unanimité.
Philippe Emery.
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