La compétence déchets ne relève plus de la mairie de Toulouse, puisqu’elle est transférée à la nouvelle Communauté Urbaine du Grand Toulouse. Mais j’y suivrai particulièrement la gestion des déchetteries, ainsi que celle de l’incinérateur du Mirai, que j’évoque ici.

Développer les recycleries

Il est aujourd’hui impératif d’envisager une seconde vie pour les biens de consommation dont la conception, l’acheminement, la conservation ou le retraitement ont un fort impact sur les ressources naturelles et le climat :

 Les "ressourceries" sont des lieux de récupération, de conditionnement et de revente de matières en provenance domestique, industrielle ou commerciale. Située en bout de chaîne, la ressourcerie est un champ de l’économie sociale et solidaire, source d’emplois. C’est pourquoi je souhaite que la création d’une activité de ce type soit mise à l’étude.

Optimiser la valorisation des déchets...

 En améliorant le tri, pour favoriser la réduction de l’incinération.
 En étudiant la mise en place d’une filière de méthanisation...
... Et en gardant à l’esprit que le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas !

Reconsidérer l’incinération

L’exploitation de l’incinérateur du Mirail est actuellement déléguée à la SETMI (Société d’exploitation thermique du Mirail). Cette installation brûle chaque année une quantité d’ordures ménagères bien supérieure à celle produite par les Toulousains : alors que ces derniers font des efforts pour trier et donc réduire les déchets à incinérer, l’incinérateur brûle des ordures qui viennent aussi de l’Aude ! Or le risque zéro n’existe pas en matière de pollution atmosphérique...
C’est pourquoi je souhaite la mise en place d’une concertation avec les associations de quartier, pour aboutir à une révision de cette politique.