Hier soir, rendez-vous dans les écoles toulousaines pour soutenir les parents d’élèves et les équipes enseignantes mobilisées pour lutter contre la casse du service public d’Education.
Tout d’abord, je me suis rendu à l’école Etienne Billières dans laquelle se rassemblaient plusieurs écoles de la rive Gauche, j’arrive en plein débat entre parents et enseignants sur les réformes en cours. Suppression des RASED, modification des programmes, mise en place de l’évaluation nationale pour les CM2, suppression de l’IUFM, menace sur la scolarisation des moins de 3 ans, création des EPEP... Les sujets sont nombreux (trop ?), les niveaux d’information sur les sujets sont inégaux. Mais un sentiment est très largement partagé : une logique comptable s’agite derrière toutes ces mesures, et à très grande vitesse le gouvernement est en train de liquider un service public d’Education de qualité...
Je m’éclipse malgré tout assez vite car je dois rejoindre l’école Ferdinand de Lesseps au quartier des Pradettes, au sein de laquelle je représente la Mairie au conseil d’école. Là aussi les parents et les équipes enseignantes débattent, mais un sujet a été privilégié, celui de la suppression d’un grand nombre de postes de RASED sur l’académie. Ceux-ci accomplissaient un travail remarquable au sein des établissements en travaillant auprès des élèves en difficulté, ils permettaient aux plus fragiles d’avoir un accompagnement personnalisé ; le ministère a jugé ces postes trop coûteux, il a décidé de supprimer 3000 postes.
C’est une vision à court terme qui nous coûtera plus cher encore. Nous ne découvrirons que dans quelques années l’ampleur des dégâts causés par le mandat de Nicolas Sarkozy...
Les parents et les enseignants sont touchés du témoignage de soutien de la Mairie, ils sont blessés d’être méprisés par leur ministre, qui les dépeint comme corporatistes, hostiles aux réformes, incompétents... Ils font un travail remarquable et reconnaissent que l’institution Education Nationale a besoin d’être modernisée, remodelée. Mais le gouvernement de Nicolas Sarkozy lui fait subir un traitement de cheval, et oublie que l’intérêt qui doit primer c’est bien celui des enfants.
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