« Capitoli », « facultat de farmacia »... depuis le 21 septembre 2009, les annonces vocales du métro de Toulouse (439 500 hab, Haute-Garonne) sont prononcées aussi en occitan. Lancée à titre temporaire à l’occasion du festival Occitània d’octobre 2009, l’expérience a finalement été pérennisée. « C’est un moyen simple de resocialiser l’occitan et d’encourager sa transmission, souligne Jean-Charles Valadier, adjoint au maire chargé de l’aménagement urbain de l’espace public et de la culture et de la langue occitanes. Notre rôle est de développer des lieux publics où ceux qui parlent, souhaitent entendre ou apprendre l’occitan puissent le faire. »
Depuis l’arrivée de la nouvelle municipalité et la mise en place du schéma régional de développement de l’occitan 2008-2013, la ville multiplie les actions Inauguration de la maison de l’Occitanie. La municipalité multiplie les actions pour la survie de l’occitan, classée parmi les langues en danger par l’Unesco. pour la survie de cette langue, classée parmi celles en danger par l’Unesco. En plus de l’action de Jean-Charles Valadier et de Magali Blenet, chargée de mission, le budget alloué à la langue des troubadours a progressé de 50% (520000 euros), les subventions accordées à la maison de l’Occitanie ont doublé et les deux festivals dédiés sont désormais largement soutenus.
L’augmentation du nombre des locuteurs fait partie des priorités du schéma régional déclinées localement. La ville s’est appuyée sur les modèles basque et catalan pour développer le bilinguisme et vient de passer une convention avec le rectorat concernant les écoles le pratiquant, en vue de l’ouverture d’une première classe maternelle bilingue, dès l’année prochaine.
La multiplication des plaques de rue portant les deux langues, des articles de bulletins municipaux en occitan ou des circuits touristiques sur le thème de l’Occitanie sont quelques-unes des actions visant à renforcer, de manière visible, l’an- crage et la personnalité occitans de la Ville rose. « Au-delà des bénéfices touristiques, cette langue favorise l’enracinement culturel des Toulousains et peut constituer un vecteur important de cohésion sociale, y compris entre populations d’origines différentes », note l’adjoint. Plusieurs associations de quartiers difficiles travaillent aujourd’hui à la mise en place d’interactions entre culture occitane et cultures latines, berbéro-arabes et orientales.
Carina Louart
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