Huit ans après le drame survenu ce 21 septembre 2001, qui restera gravé à jamais dans les coeurs et la chair des Toulousain-nes, c’est donc par une non-responsabilité que se conclut le procès de la catastrophe industrielle française la plus grave de son histoire.

Nous voulons en premier lieu partager le désarroi et l’incompréhension des sinistrés, familles endeuillées, parties civiles et habitant-e-s de « Notre Toulouse ».

Pour Gérard Onesta, porte-parole d’Europe Ecologie Midi-Pyrénées : « En ne désignant pas de responsables, c’est toute notre société qui est irresponsable. Malheureusement, cela veut dire que d’autres drames, ici et ailleurs, sont déjà en préparation. La délinquance industrielle pourra frapper à nouveau, grâce à la complicité des politiques et des administrations. Il est aujourd’hui grand temps d’anticiper et de construire une société nouvelle, capable de s’affranchir de tels risques et de tels drames ».

Pour les Elus Verts de Toulouse : « C’est une tristesse profonde qui nous assaille, en pensant aux victimes de ce drame. L’injustice du verdict est effroyable, et ravive des douleurs que nous aurions souhaiter apaiser. »

Quant à Catherine Grèze, députée européenne Europe Ecologie, elle souligne que « Rien ne servira de répéter « Plus jamais ça » tant que les Plans de Prévention des Risques ne seront pas réellement mis en œuvre dans les zones à risques ».