Comme dans toutes les collectivités de France et de Navarre, le budget 2010 s’établit dans un « environnement économique et financier troublé », dixit Claude Raynal, 2ème vice-président du Grand Toulouse, en attendant le saut dans le vide à partir de 2011. En partant du principe de la compensation intégrale de la suppression de la taxe professionnelle, les ressources totales devraient s’élever à 642 millions d’euros, dont 372 millions de ressources disponibles. « L’État dit que 2010 sera une année de transition, mais nous, nous disons que ce sera une année d’anesthésie », a estimé Joël Carreiras, président de la commission transports et déplacements. La taxe professionnelle s’est, bien entendu, invitée aux échanges. Mais « le débat se fera à l’Assemblée nationale », a tenté de cadrer l’UMP François Chollet. Pour les Verts, Antoine Maurice a mis l’accent sur les transports, qui « doivent être le point cardinal de notre action. Avec Grenelle 1, nous avons récupéré seulement 13 millions d’euros, contre 42 à Bordeaux, par exemple. L’enjeu du Grenelle 2, qui représente 1,8 milliard d’euros, sera important ».