Vous le savez, les débuts d’année sont propices aux bonnes résolutions ! La mienne est de vous livrer chaque mois sur ce blog quelques-unes de mes réflexions sur les grands projets qui vont modeler l’urbanisme de notre agglomération dans les 30 prochaines années (liste non exhaustive !) :
La Fabrique urbaine, ou comment imaginer la ville dans 30 ans ?
Le SCOT – Schéma de Cohérence Territoriale, ou comment imaginer l’aire urbaine, donc y compris les campagnes environnantes dans 30 ans ?
Le PDU – Plan de Déplacements Urbains, ou comment imaginer les déplacements dans 10 ans ?
L’étude sur la ligne tramway Garonne, ou comment remodeler les rues empruntées par le tramway ?
L’aménagement de la rue Alsace Lorraine, ou comment piétonniser cette rue dès 2012 ?
Les grands jurys d’urbanisme d’Empalot et du Mirail, ou comment réurbaniser les cités de grands ensembles des années 1970 ?
Les grands concours d’urbanisme de la cartoucherie, Niel, Montaudran ou comment créer de nouvelles zones de vie urbaine ?
Quel devenir pour les espaces non bâtis comme Francazal ?
A quand un parc naturel en amont et aval de Garonne ?
Quelle zone de loisirs sur l’île du Ramier ?
Comment imaginer une voie verte le long du Canal du midi ?
Et pour ouvrir ce « feuilleton », je vous dois quelques explications sur le titre que je lui ai donné.
« Palladia », c’est le qualificatif que choisit l’empereur romain Domitien (entre les années 51 et 96 de notre ère) pour notre ville, du fait de son harmonie urbaine de la ville. Il plaçait ainsi Tolosa sous la protection de Pallas-Athéna, déesse de la sagesse.
Il est vrai que nous avons la chance de vivre dans une agglomération dont le cœur fut une très riche ville romaine, puis du moyen âge et de la renaissance. Le déclin de sa puissance politique et économique aux XIXème et XXème siècles lui ont évité d’être rebâtie… Mais depuis 30 ans, notre ville a mal maîtrisé son essor économique et démographique, qui a débouché sur une urbanisation désordonnée, autour d’une inflation d’infrastructures routières.
3 siècles après Domitien, le poète latin Ausone (310 - 395) écrivait ceci :
Non umquam altricem nostri reticebo Tolosam, coctilibus muris quam circuit ambitus ingens perque latus pulchro praelabitur amne Garumna.
Traduction : « Jamais je n’omettrai Toulouse, ma nourrice, que des murailles en brique entourent d’une large enceinte et dont le côté est baigné par le cours de la belle Garonne (Ordo, 98-100). »
Cette Palladia Tolosa a été bâtie avec ce qu’il y avait sur place, cet argile qui donna cette brique foraine si rouge, et qui fut utilisé jusqu’à l’après guerre 2ème guerre mondiale.
Tolosa, c’est le nom occitan de la ville que le pouvoir municipal des capitouls continua d’urbaniser avec succès, loin de l’imbrication désordonnée des venelles étroites de beaucoup d’autres villes de l’époque.
Aujourd’hui, il s’agit d’être acteur de l’évolution de notre ville pour en faire une ville construite sur les bases du développement durable et de la qualité de vie urbaine.
Rendez vous en février !
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