Sur les trois pesticides utilisés, un est connu pour sa nocivité sur les abeilles, et Midi-Pyrénées a connu l’année dernière un taux de mortalité de 60%, contre 40% au niveau national.
L’épandage aérien favorise une dispersion des pesticides sous forme d’aérosols, en dehors des zones à traiter. Et les épandages se font parfois à 50 mètres des habitations ou des écoles. De plus, des élus ont déjà assisté sur le territoire de leur commune à des pratiques d’épandage non conformes (non prise en compte des vitesses de vent, non respect des périodes quand les produits ont un impact sur les abeilles).
Il est inadmissible que les dérogations accordées par la préfecture deviennent la norme, rendant de fait caduque la directive européenne qui interdit depuis 2009 l’usage de tels produits !
Pour prendre en compte les objectifs du Grenelle de l’Environnement visant à réduire l’usage des produits phytosanitaires, il est fondamental de renforcer les contrôles et de favoriser des méthodes alternatives telle que la protection biologique intégrée, qui a fait la démonstration de son efficacité.
Nous rappelons que la protection des abeilles n’est pas une lubie de naturaliste : 80% des espèces végétales ont besoin d’elles pour être pollinisées, et donc fécondées. Ce qui faisait dire à Einstein que « sans abeilles, l’humanité ne tiendrait pas plus de 4 ans »…
L’écoquartier de la Cartoucherie n’aura-t-il d’écolo que le nom ?
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