Prenant prétexte de l’ouverture à la concurrence des services postaux européens, le Gouvernement s’apprête à changer le statut de La Poste pour en faire une société anonyme. Evidemment, elle demeurerait à capitaux entièrement publics – du moins jusqu’à ce que cette promesse soit oubliée ! Et l’on connaît les conséquences de telles privatisations : sous couvert d’économies, de rationalisation, d’efficacité, la qualité du service rendu se détériore, des emplois sont massivement supprimés, les conditions de travail se dégradent, les tarifs augmentent, ... Tout cela dans un contexte économique qu’il n’est nul besoin de rappeler. Ce projet de loi déposé en catimini, en urgence et en plein mois de juillet, n’est pourtant pas passé aussi inaperçu que d’aucuns l’auraient souhaité.
Le Président de la République n’a pas répondu aux interpellations du Comité national qui l’appelle à organiser un référendum sur le service public postal. Le comité national contre la privatisation de La Poste a choisi la date du samedi 3 octobre pour un débat public et un référendum sur le service public postal .
Organisée localement partout en France par les comités locaux et collectivités partenaires de l’action du comité national, cette consultation pourra se tenir dans la transparence et la démocratie, pour que chacun ait une chance de se prononcer sur le projet de privatisation de La Poste.
Parce que La Poste est le premier service public de proximité. Parce que son rôle est crucial pour la solidarité territoriale et sociale, chacun est concerné. Parce que les citoyens ne doivent pas subir la politique mais y prendre part. Parce qu’il n’est pas trop tard pour endiguer la liquidation des services publics. Tous, donc, nous devons pouvoir nous prononcer sur le changement de statut de l’établissement public. Le groupe des élus Verts soutient donc l’appel pour La Poste et invite chacun à se prononcer sur ce qui nous concerne tous.
Régis Godec,
Président du groupe des élus Verts de la Mairie de Toulouse.
L’écoquartier de la Cartoucherie n’aura-t-il d’écolo que le nom ?
Antoine Maurice écrit à Jean-Luc Moudenc
"Coup de chaud sur le ticket"
Destination Métropole : "Le vélo, un bon plan"
Conseil municipal
Unité nationale ? Pour faire quoi ? Pour aller où ?8 janvier 2015, par Régis Godec
D’abord vient la stupeur, le choc de voir cette nouvelle incroyable sur les fils d’infos, 12 morts à la rédaction de (...) Lire la suite
Une transition énergétique territoriale frileuse…24 juin 2014, par Antoine Maurice
Des objectifs ambitieux, quelques mesures structurantes, mais beaucoup d’interrogations sur le rôle des collectivités (...) Lire la suite