Une augmentation des températures de 3 à 4° C, des inondations brutales, vagues de chaleur, canicules, sècheresses, feux de forêt, crues, tempêtes,… : scénario d’un nouveau film à gros budget ? Non, bien plus crûment, il ne s’agit là que des prévisions d’évolution du climat les plus réalistes, calculées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). L’enjeu est global, crucial aussi. C’est pourquoi nous aurons le regard tourné vers le Sommet international des Nations unies sur le climat de décembre, à Copenhague. A l’heure de "l’après Kyoto", les engagements des gouvernements en matière de réduction des gaz à effet de serre (GES) pour la période 2012-2017 seront-ils enfin à la hauteur ?
Le sommet de Rio de 1992 a affirmé la responsabilité historique des pays industrialisés et le droit des pays pauvres à se développer. Le Protocole de Kyoto est venu entériner ce principe en 1997 : pour les pays européens, il s’agit de réduire les émissions de GES de 8 % d’ici 2012 par rapport à leur niveau de 1990. En 2007, l’Union européenne promet une réduction de 20 % d’ici 2020. Mais il faut aller plus loin et le GIEC est formel. Seule une réduction des émissions de 40 % permettra de ne pas excéder 2° C d’accroissement des températures.
Les Plans énergie climat territoriaux permettent de définir une « stratégie climat » à l’échelle de chaque territoire. La gestion de nombreuses activités (écoles, réseaux de chaleur, entretien du patrimoine, déchets, …) offre aux collectivités locales la possibilité d’agir très directement. Des domaines comme l’habitat, les transports urbains et l’aménagement du territoire fournissent notamment un levier d’action décisif.
Pour nous qui souhaitons inscrire l’avenir de notre ville dans une logique plus sociale, plus juste, plus économe… en bref plus écologique, voilà l’occasion de faire preuve d’exemplarité. Onze ONG françaises ont lancé un Ultimatum climatique rappelant l’importance de l’engagement de la France à Copenhague. En novembre les élus Verts demanderont à la Communauté urbaine du Grand Toulouse d’en devenir signataire. Cet acte symbolique nous engagera et nous comptons bien être les aiguillons de cette détermination.
Pour signer l’appel de l’Ultimatum climatique : http://www.copenhague-2009.com
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