Que se serait-il passé si l’incendie s’était propagé aux locaux de la Société de Traitement Chimique des Métaux (STCM), implantée à quelques dizaines de mètres de l’incendie, une installation classée en raison des matériaux facilement inflammables et toxiques qui y sont traités ? Et que se serait-il passé si l’incendie s’était ensuite propagé au dépôt de 36 000 m3 de carburant d’Esso, lui-même situé à quelques dizaines de mètres de la STCM ?
Nous rappelons que ce dépôt classé « Seveso seuil haut » a fait l’objet d’un Plan de prévention des risques technologiques (PPRT) dont la mise en œuvre est actuellement bloquée, puisque la préfecture refuse d’envisager l’expropriation d’Esso dans une zone à l’écart de l’urbanisation, alors que ses installations présentent le niveau de risque le plus élevé de toute cette zone d’activité.
Pour notre part, nous voyons dans cet incendie un signal d’avertissement, à considérer avec le plus grand sérieux dans une ville qui a déjà payé un lourd tribut à l’insécurité industrielle.
L’écoquartier de la Cartoucherie n’aura-t-il d’écolo que le nom ?
Antoine Maurice écrit à Jean-Luc Moudenc
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