Le pouvoir d’attraction d’une commune, sa dynamique, sont intimement liés à la construction d’une image qui la différencie et la valorise.
Il est du devoir d’une collectivité d’organiser le service public d’accès à la culture, et en particulier à la culture régionale. Pourtant, le vieillissement de la population induit un danger fatal de disparition de toute compétence linguistique populaire.
La politique du « laisser faire en intervenant à la marge » revient en réalité à laisser mourir la langue occitane. Ceci est évidemment inacceptable, et les enfants ont par ailleurs tout à gagner de l’expérience du bilinguisme.
Ce sont là autant de raisons en faveur du développement à Toulouse de la culture occitane.
Aujourd’hui, la culture occitane est une culture du mélange voire du métissage, traditionnellement ouverte sur le sud, en particulier le Maghreb. C’est une culture plurielle pour une ville plurielle. La culture occitane est proposée à tous et n’est imposée à personne. Les pouvoirs publics doivent permettre la vie de la langue occitane en généralisant son enseignement et en aidant à son usage dans des lieux publics.
Actions à l’étude
• Mise à jour de la Convention concernant la Maison de l’Occitanie
• Augmentation du budget dont dispose l’Occitanie. Notre objectif général est de définir une politique pluriannuelle de la ville de Toulouse qui s’inscrive dans le Schéma régional de développement de l’occitan développé par le Conseil régional pour 2008-2013.
• Augmentation du nombre d’écoles bilingues. Le département de la Haute-Garonne dispose aujourd’hui de six « calandretas » (écoles d’enseignement en immersion en langue occitane), dont deux à Toulouse. La région Midi-Pyrénées offre quant à elle quinze écoles publiques bilingues français-occitan, dont une à Toulouse. Mais l’enseignement de l’occitan ne présente pas grand intérêt s’il ne sert qu’à maintenir une survie symbolique de la langue occitane. Il faut donc développer des lieux publics, où ceux qui veulent parler en occitan pourront le faire, y compris s’ils ne maîtrisent pas la langue (toutes les langues minoritaires sont d’ailleurs confrontées à cette grave difficulté).
Si les Mairies n’ont pas à se substituer aux initiatives qui vont dans ce sens, elles doivent :
1. informer et mutualiser toutes les initiatives qui permettent d’entendre et de parler l’occitan ;
2. soutenir la labellisation des lieux commerciaux où peut s’utiliser l’occitan ;
3. définir une politique de soutien aux associations utilisant l’occitan.
4. favoriser le dialogue entre l’occitan et le catalan.
Documents joints
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