Le jury du concours régional des villes et villages fleuris a entamé sa tournée début juillet en visitant Toulouse, actuellement doté de trois fleurs. Ces professionnels du tourisme et des espaces verts sont lancés dans un périple à travers 50 communes de la région, jusqu’au 5 août Les communes labellisées sont contrôlées tous les deux ans. « Depuis 1995, les critères ont évolué et aujourd’hui on veut faire changer la marque. On veut englober tous les efforts, le développement durable, la propreté, et plus seulement le fleurissement traditionnel », explique Maryse Boy, coordinatrice du concours des villes fleuries au sein de la fédération des offices de tourismes de Midi-Pyrénées. La moitié de l’appréciation se fait sur le patrimoins paysager, 30 % sur le cadre de vie et le développement durable, et 20 % sur la valorisation par l ’animation.

À Toulouse, les services de la mairie ont fait visiter au jury une palette de lieux représentatifs : Saint-Martin du Touch, le jardin partagé à Saint-Cyprien, le jardin de Compans-Caffarelli, le parc de la Maourine et la Grande Plaine. Une dizaine d’intervenants, des services, écologie urbaine, éclairage, développement durable, urbanisme, sont intervenus pour présenter globalement l’action municipale. « C’est une agréable surprise. Il y a beaucoup moins d’aménagement arboricole et horticole, et plus de naturel. L’en jeu social est vraiment pris en compte. » selon une membre du jury. La Ville gère actuellement 1160 hectares d’espaces verts et de base de loisirs, trois fois plus qu’en 1975, avec un budget d’investissement de 4 à 5 millions d’euros par an et un budget de fonctionnement de 2 millions d’euros. Les résultats de l’attribution du nombre de fleurs seront connus en novembre.

Laure Siegel