Parce que les conséquences sanitaires sur l’être humain et sur toute la faune et la flore ne sont pas négligeables, contrairement à ce que certains groupes d’intérêts aimeraient bien nous faire croire.
A moins de vouloir que nos agriculteurs cessent d’être des paysans pour devenir des chimistes. A moins de vouloir que nos enfants ne puissent plus, dans nos cantines ou à la maison, manger des produits bios.
Nous avons le droit de savoir ce que nous mangeons. Et ici, il n’y a pas de différence entre gens des champs et gens des villes !
Les OGM sont une tentative à peine dissimulée de privatisation du vivant. Un nombre très restreint d’entreprises détient ainsi la propriété intellectuelle de semences et interdit aux paysans de ressemer la récolte de l’année précédente. Tant pis pour les droits des paysans, tant mieux pour les droits de propriété intellectuelle.
Pire, cette privatisation du vivant passe sous silence que l’on ne peut contenir des plantes, organismes vivants, à l’intérieur d’une parcelle. Fatalement, les champs voisins sont contaminés, et ce sont les victimes de ces contaminations qui se retrouvent en tort, au regard du droit ! Les OGM représentent donc aussi une menace pour les cultures conventionnelles.
Pourtant, depuis l’année dernière, la loi défend la liberté de produire avec ou sans OGM. C’est à croire que les députés ont oublié ce que disait même Jean-Louis Borloo : « on ne peut contrôler la dissémination. Donc on ne va pas prendre le risque » (Le Monde, 21 septembre 2007). C’est pourtant bien ce qu’a fait cette loi !
Si les OGM représentent une menace pour la liberté de produire des paysans et pour la liberté de se nourrir de tous, nous nous devons de résister. Et c’est bien grâce aux luttes menées depuis dix ans par des associations et Les Verts que le moratoire actuel sur les cultures d’OGM a été obtenu dans de nombreux pays européens. Mais c’est aussi grâce au niveau d’expertise élevé des collectifs et des organisations et grâce à la mise au grand jour des pratiques de certaines entreprises et de l’aveuglement de trop d’hommes politiques.
Savoir et comprendre sont les premiers pas pour faire front !
Les états généraux du 18 et 19 avril veulent « semer la biodiversité et les résistances », « alerter et informer les citoyens, paysans et décideurs politiques ».
Avec eux, nous voulons alerter et informer, pour mieux résister.
Pour en savoir plus :
le site Semons la biodiversité
le site du collectif OGM 31
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