Celles-ci fortifient nos espoirs et nos énergies. Lors des élections de mars, d’ailleurs, les suffrages ont de nouveau exprimé le soutien des Toulousain/es aux propositions écologistes. C’est la reconnaissance d’un projet de société crédible, d’une autre voie. Cette nouvelle donne politique permet à l’écologie politique d’affirmer sa différence et de gagner en autonomie. Elle fournit un élan et un écho que nous espérons durablement féconds.
À Toulouse, les signes de ce changement sont visibles, et bien d’autres se dessinent pour les années à venir. Au diapason des réflexions de la Fabrique urbaine où s’imagine la ville de demain, les concrétisations sont déjà au rendez-vous. De la conception des écoquartiers (la Cartoucherie et la Salade) à la rénovation de l’espace public, l’écologie urbaine prend son essor. La biodiversité retrouve droit de cité dans les espaces verts ; les rues se font peu à peu plus accueillantes pour les cyclistes et pour l’ensemble des usagers ; la régie agricole se convertit au bio qui, par ailleurs, a fait son entrée dans les cantines ; l’éducation à l’environnement ouvre la voie vers l’écocitoyenneté… Les premiers jalons sont posés.
Mais au-delà de ces avancées, notre rôle d’élu/es écologistes est aussi celui d’impulser le débat dès qu’il est nécessaire, au sein du conseil municipal comme communautaire. Qu’il s’agisse de la gestion de l’eau où nous appelons à un retour dans le giron public, du transfert du Parc des expositions à Aussonne dont nous avons pointé le coût et ses conséquences en termes de dépendance énergétique, de la reconversion de la base de Francazal ou encore de la réalisation d’un véritable Plan climat… nous proposons un choix plus audacieux pour le territoire : l’alliance de la solidarité et de la protection de l’environnement pour une plus grande justice sociale. Élus écologistes, nous avons à faire vivre une vision renouvelée pour résister à la politique régressive du gouvernement et apporter des réponses aux crises sociales et écologiques. Élus locaux, nous continuerons sans relâche à relever ce double défi et à proposer des réponses locales aux désordres d’un système productiviste à bout de souffle.
Nous avons eu à cœur de présenter ce bilan d’étape le 17 mai, lors d’un échange convivial avec les Toulousain/es.
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