Le port de l’embouchure
Enclavé entre les voies d’accès à la rocade des ponts-jumeaux, le port de l’embouchure est un site magnifique qui donne accès à trois canaux, et mérite d’être revalorisé. Il abrite des bassins de décantation destinés à éviter l’envasement des canaux, qui présentent un intérêt historique. J’ai la volonté d’en faire un espace à vocation culturelle et touristique, ce qui implique des aménagements importants pour rendre le lieu plus accessible. En outre la voie verte envisagée le long du canal du Midi trouverait sur ce site un point de départ idéal.
Le port Saint Sauveur
Alors que tous les ports de plaisance sont ouverts à la vue et au passage, le port Saint Sauveur est actuellement grillagé et inaccessible au public. C’est pourtant un site intéressant, qui abrite notamment les câles de Radoub, lieu ancien d’entretien des bateaux, et toujours en service. C’est aussi un lieu privilégié d’observation du milieu naturel aquatique, ainsi que des péniches amarrées.
Toulouse est une ville d’eau. Plusieurs propositions vont dans le sens d’une meilleure valorisation de cette ressource :
Le maintien des ruisseaux et fossés hydrauliques en zone urbaine.
La mise en valeur des sources, notamment celles de Monlong, comme apport aux jardins familiaux en développement.
Une meilleure communication autour des puits (nombreux dans les cours intérieures de notre ville) et de la législation concernant l’usage de leur eau.
L’aide à l’achat de récupérateurs d’eau de pluie, par exemple pour l’arrosage des jardins ou le lavage des véhicules... une action à portée écologique et économique. Pour les particuliers, la loi de décembre 2006 offre un crédit d’impôt de 25% aux particuliers qui s’équipent d’un tel matériel. Et certaines villes financent en plus jusqu’à 50% de l’achat de récupérateurs d’eau.
La récupération des eaux pluviales sur les toitures des équipements et bâtiments publics, pour l’arrosage des espaces verts, le nettoyage de la voirie ou des véhicules municipaux.
L’utilisation de l’eau brute non potable, comme celle issue de l’usine de traitement des eaux usées.
Faire de la régie municipale d’électricité (implantée sur l’île du Ramier) un lieu écologique et ouvert au public.
Restaurer le plan d’eau de la Garonne, pour mieux lutter contre les inondations, maintenir la navigation et les activités de loisirs, supprimer les dépôts flottants et restaurer à long terme l’équilibre écologique du fleuve. Une étude va être engagée pour la mise en oeuvre de ce projet.
Créer une navette fluviale permettant de délester les routes de Seysse et d’Espagne du trafic issu de la zone franche urbaine, du Cancéropôle et du terminal de Tisséo.
Création d’une brigade fluviale (police municipale) qui aurait pour mission de surveiller les plans d’eau et de protéger les berges.
L’écoquartier de la Cartoucherie n’aura-t-il d’écolo que le nom ?
Antoine Maurice écrit à Jean-Luc Moudenc
"Coup de chaud sur le ticket"
Destination Métropole : "Le vélo, un bon plan"
Conseil municipal
Unité nationale ? Pour faire quoi ? Pour aller où ?8 janvier 2015, par Régis Godec
D’abord vient la stupeur, le choc de voir cette nouvelle incroyable sur les fils d’infos, 12 morts à la rédaction de (...) Lire la suite
Une transition énergétique territoriale frileuse…24 juin 2014, par Antoine Maurice
Des objectifs ambitieux, quelques mesures structurantes, mais beaucoup d’interrogations sur le rôle des collectivités (...) Lire la suite