Pour développer le vélo urbain, la généralisation des zones apaisées (zone 30, zone de rencontre ou aire piétonne) est aussi prioritaire que l’aménagement de pistes cyclables sur les axes majeurs, parce que ces zones génèrent plus de sécurité et ceci à moindre coût.
L’autre intérêt est que les rues en zone 30 doivent être systématiquement à double sens cyclable, même lorsqu’elles sont à sens unique automobile (sauf contre indication actée par arrêté municipal). Environ 30% des 100 km de voies à sens unique en zone 30 de la CUGT ont été mis aux normes à ce jour par rapport au double sens cyclable.
Mais 80 à 90 % du réseau viaire communautaire devrait être traité en zone apaisée soit plus de 2000 km. L’enjeux majeur se situe surtout là, et c’est pourquoi le pdu prévoit 3 M € / an pour les zones 30 et 1 M / an pour les zones de rencontre au seul niveau de la cugt. A 50 000 € / km, ça fait 80 km de zone apaisée par an et 25 ans pour aménager 2000 km...
La stratégie des services du Grand Toulouse qui définit plusieurs types et coûts d’aménagements pour avoir des zones 30 sécurisantes est pertinente. Mais le type d’aménagement le moins onéreux (signalisation verticale, marquages en peinture et coussins ralentisseurs) me semble déjà très efficace et vue l’ampleur de la tâche, je propose de privilégier l’aménagement d’un plus grand nombre possible de zones 30 pour changer les habitudes des automobilistes par un effet de masse, quitte à renforcer certains aménagements dans un second temps si ça s’avère nécessaire.
Ajoutons que le développement des zones apaisées favorise une meilleure sécurité pour tous et pas seulement pour les cyclistes. Rêvons qu’un jour, les enfants pourront à nouveau jouer dans nos rues, ou simplement se rendre sans crainte à l’école à pied ou à vélo.
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