Dans un communiqué adressé à la presse au nom des Verts toulousains, Philippe Goirand exprime ses regrets, pour ne pas dire ses critiques, à propos du « fleurissement », ce samedi, de la place du Capitole par le parfumeur Kenzo. Les écologistes de Ville rose auraient, selon l’élu, trois bonnes raisons de s’agacer : « d’abord, observe Philippe Goirand, il s’agissait d’une manifes- tation commerciale et publici- taire déguisée en pseudo-performance artistique ; ensuite, pour faire place nette, le traditionnel marché bio du samedi a été transféré provisoirement à La Daurade. La plupart des consommateurs l’ignoraient. Enfin, ce fleurissement synthétique a été réalisé avec 200 000 coquelicots même pas naturels », grince le militant Vert qui conclut sur ce jugement lapidaire : « le lieu emblématique de la ville mérite mieux ». Le président des Amis de la Terre, Alain Ciekanski, parle même d’un véritable « cauchemar ».

Pour installer sa composition florale au pied du Capitole, le créateur de cet événement a sollicité particulier, a fait débat. Certes, et obtenu l’autorisation de la mairie de Toulouse où siège justement Philippe Goirand. Mais voilà, le maire socialiste Pierre Cohen ne convoque pas forcément le conseil municipal pour délibérer sur l’accessoire de l’usage de l’espace public. « Ces dossiers sont examinés en bureau municipal », confirme d’ailleurs François Briançon (PS), eh déclarant que « celui-ci, en ce projet était porté par une marque, mais Toulouse devait-elle tourner le dos à un événement qui, par son esthétique et son originalité, a séduit les plus grandes capitales européennes ? La question, en tout cas, s’est posée. En fin de compte, le maire à arbitré. Et je crois,au regard, de l’intérêt suscité par cette manifestation, que ce choix a été le bon ».