En donnant la parole aux avocats des parties civiles du procès d’AZF, la presse locale s’est faite l’écho d’une juste revendication. Faute d’une revalorisation substantielle de l’aide juridictionnelle, les avocats des victimes ne seraient pas à même d’assurer pleinement la défense des plaignants, et les victimes d’être reconnues comme telles. Ce qui porterait un grave préjudice au principe d’équité entre les prévenus et les parties civiles, dans un procès que l’institution judiciaire veut pourtant exemplaire.

C’est pourquoi je souhaite que l’Etat donne une suite favorable à la demande de l’ordre des avocats, pour que ce procès ne soit pas celui du pot de terre contre le pot de fer !

C’est dans ce sens que les Verts proposeront l’adoption d’un vœu lors du conseil municipal du 23 janvier. En demandant au gouvernement d’assurer aux victimes les mêmes droits qu’aux prévenus, et après s’être portée partie civile dans le procès à venir, la ville de Toulouse affirmerait une nouvelle fois sa solidarité avec les victimes.

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