Le moratoire sur l’installation des antennes de téléphonie mobile sur les bâtiments publics décidé parle Capitale au printemps 2008 serait-il en train de tourner, au bras de fer entre la municipalité et les trois opérateurs SFR, Orange et Bouygues Télécom ? Pour le moment chacun dés deux camps préfère parler de négociation. Mais à la mairie, Elisabeth Belaubre ne cache pas sa volonté de parvenir rapidement à la signature d’une charte limitant à 0,6 volt par mètre, les émissions des quelque mille antennes de téléphonie mobile qui hérissent les toits toulousains. Pour garder des atouts maîtres, le Capitale a d’ailleurs choisi de prolonger l’interdiction de nouvelles installations d’an- tennes jusqu’à la signature du texte.
Trois réunions ont déjà réuni riverains et opérateurs au- tour du maire de Toulouse, et le groupe de travail chargé de la rédaction de la charte commen- cera ses travaux à la mi-juin pour une possible signature « avant la fin de l’été », espère l’élue en charge de l’environnement et de la santé. « D’autant plus qu’aujourd’hui, la moyenne des émis- sions sur Toulouse se situe déjà autour de 0,6 volt par mètre et que cette valeur fait consensus parmi les habitants », précise Elisabeth Belaubre. Côté opérateurs la prudence reste toutefois de mise. « Nous sommes toujours en pourparlers avec la mairie. Aucun de nous ne s’est engagé formellement. Et nous nous refusons à faire plus de commen- taire pour le moment », faisaiton savoir hier chez Bouygues Te- lecom.
Pour enfoncer le clou, les élus Verts proposeront prochainement au conseil municipal d’adhérer au projet proposé au « Grenelle des ondes » par l’association Robin des Toits, en ins- crivant Toulouse parmi les villes tests où les habitants ne seraient jamais exposés à des émissions supérieures à 0,6 volt par mètre. Une initiative qui permettrait de soumettre aux mêmes normes les antennes installées sur des édifices publics et privés. Et de tor- dre définitivement le cou à Toulouse aux normes du décret de 2002 qui autorise actuellement, en France, des niveaux d’émissions compris entre 41 et 61 V/m.
B. dv.
Michèle Rivasi, tête de liste Europe Écologie dans le Sud-Est, Catherine Grèzes, 2e sur la liste Europe Écologie Sud-Ouest, et Alain Cïekanski également candidat Europe écologie Sud-ouest ont fait, hier matin, le détour par le Pylône de Bonhoure. Pour Michèle Rivasi il est désormais impératif que la résolution du parlement européen qui déclare obsolètes les normes d’émissions Françaises comprises èntre41 et 61 V/m. se « transforme en directive opposable à tous les pays de l’Union. »
Au pied du pylône, Elisabeth Belaubre, qui accompagnait ses amis politiques a réaffirmé que les dangers que font courir les ondes radio et TV pour la santé « ne sont plus discutés. » L’adjointe chargée de l’environnement au Capitale a également rappelé qu’une étude pour déterminer un nouveau site susceptible d’héberger les antennes relais de Bonhoure à l’extérieur de la ville mais sur l’agglomération est actuellement en cours, le cabinet IDEA chargé par la mairied ver la perle rare devrait rendre ses conclusions à la mi-juin.
Le cahier des charges précise que le futur pylône doit se situer à au moins 300 m des habitations et générer deschamps magnétiques les plus faibles possibles. Pour le moment, les investigations d’IDEA n’ont toujours pas abouti mais la mairie souhaite boucler le dossier avant l’été.
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