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  • 3 juillet 2009.
    Saint-Sauveur joue la carte du tourisme
    2 juillet 2009 - Toulouse Magazine.
    La municipalité toulousaine envisage d’agrandir le port de plaisance situé sur le Canal du Midi, en construisant un nouvel embarcadère sur la rive opposée.

    Bercés par le doux roulis des eaux douces, tanguent côte à côte Pedro, Eisa, Mercator, Malaga, Traquair et bien d’autres. Des péniches, des bateaux à moteur et des petits voiliers, dont les drapeaux, américains, italiens, hollandais, néo-zélandais, anglais et allemands battent au vent d’autan. A quelques encablures du Grand Rond, le Port Saint-Sauveur abrite une communauté cosmopolite de plaisanciers, pour qui cette halte au cœur de la Ville rose n’est souvent qu’une étape d’un long voyage.

    Comme ce retraité de l’usine AZF qui y a amarré son embarcation durant deux ans, et pris son temps pour arpenter le Canal du Midi jusqu’à Bordeaux ; cet Américain, venu apprendre la langue française dans le Sud-Ouest ; ce couple de Corréziens, qui a aménagé le Viscount eh résidence secondaire à l’heure de la retraite ; ou encore ce Suédois, capitaine de ferrys dans son pays, qui a laissé un temps son monocoque blanc et fuselé aux bons soins de la Capitainerie toulousaine.

    A sa tête, Sylviane Huguet, personnage énergique issu d’une vaste lignée de bateliers, veille au confort de ses clients. Plus d’une trentaine de propriétaires lui confient les clefs de leurs bateaux en hivernage, pour une durée de six mois. D’avril jusqu’à octobre, environ 400 autres y font escale pendant quelques jours. Le port accueille également régulièrement cinq bateaux-écoles, ainsi que des embarcations organisant des visites à la journée et des séminaires, ou encore des restaurants flottants.

    Le ponton en bois, agrandi récemment, comprend une quarantaine d’anneaux. Mais ils ne suffisent pas à satisfaire la demande : la liste d’attente est longue." Je traite actuellement des réservations qui datent d’il y a deux ou trois ans », explique avec fierté la responsable. L’endroit est idéal pour allier les plaisirs de la navigation aux différents aspects touristiques - culture, commerces, espaces verts - offerts parToulouse, puisqu’il se trouve à proximité du musée Georges-Labit,du square du Boulingrin, des itinéraires de promenade longeant le canal ou de la I lalle aux Grains. « D’ici, ils peuvent accédera toutes les facettes de la ville. Ils peuvent aller faire leurs courses grâce aux transports en commun, affirme Sylviane Huguet. Nombreux sont ceux qui en profitent, par exemple, pour visiter Airbus et la Cité de l’Espace. » Sur place, une vie de village aux multiples nationalités s’organise. Certains clients se retrouvent de temps à autre le soir pour jouer à des quizz, dans le bâtiment de la Capitainerie. Les plaisanciers ont accès à une laverie, à des conseils touristiques, à l’eau et l’électricité, et même à un centre de dépollution pour leurs eaux usées. Le dispositif, installé à l’automne 2007, est l’une des raisons pour lesquelles le Port Saint- Sauveur s’est vu décerner en juin le Trophée de l’Escale, par l’Association nationale des maires des stations classées et des communes touristiques et la Fédération française des ports de plaisance, dans la catégorie "eau douce".

    L’art de vivre du Sud-Ouest

    Ce prix récompense depuis trois ans les efforts et les investissements réalisés par les ports français en matière de respect de l’environnement et de qualité des services.Si le site toulousain tire son épingle du jeu,c’est aussi grâce à ses tarifs attractifs. A12 euros la location à la journée ou 721 euros le semestre pour un bateau de 12 à 14 mètres, les prix sont imbattables par rapport à ses voisins de la Côte d’Azur. « Alors que les autres ports sont saturés et chers, Saint-Sauveur offre la tranquillité et l’art de vivre du Sud-Ouest », ajoute Sylviane Huguet.

    La mairie de Toulouse a justement engagé une réflexion à son sujet. Un nouvel embarcadère qui se construirait sur la rive opposée, est actuellement en phase d’étude par les services techniques. Le budget n’a pas encore été défini,mais ce ponton supplémentaire, qui s’assortirait d’un réaménagement plus large du quai, devrait permettre l’accès aux passagers à mobilité réduite, réclamé par les professionnels, ainsi que l’amarrage de gabarits plus gros, de 30 ou de 38 mètres. « Cet agrandissement entraînera peut-être la création d’anneaux supplémentaires », se plaisent également à imaginer Danielle Charles, conseillère municipale en charge des fleuves et canaux, et Nathalie Jalibert,en charge du dossier à la Communauté urbaine. En outre, cette idée s’accorderait très bien avec un autre projet de la municipalite.de créer des navettes destinées aux transports en commun.

    Remettre le Canal du Midi en perspective dans la ville

    Autre nouveauté, l’organisation des bateliers au sein de l’Umih, Union des métiers et des industries de l’hôtellerie. Les établissements présents sur les voies d’eau toulousaines se sont en effet regroupés en coordination à la fin du mois de mai, à l’occasion d’une réunion organisée sur le port. Cette structuration de la profession - une première - devrait se révéler une opportunité de plus pour développer le tourisme fluvial. La municipalité s’est d’ailleurs engagée à appuyer ses demandes.

    Le projet de cette dernière vise également à faire en sorte que les Toulousains se réapproprient cet endroit. Car si Saint-Sauveur est prisé des étrangers du monde entier, les "autochtones" affichent plutôt une certaine indifférence par rapport à ce port situé en pleine ville et préfèrent,s’ils ont les moyens, disposer d’un voilier en bord de mer. « C’est un pôle très important, qui donne une autre image de Toulouse. C’est une occasion de développer le tourisme de plaisir. Toulouse est une ville d’eau, avec ses différentes voies navigables, mais aussi ses puits dans les arrière-cours ou ses quartiers aux noms aquatiques, tels que Belle fontaine ou Fontaine- Lestang. Nous voulons remettre le Canal du Midi en perspective dans la ville, en liaison avec la coulée verte, les voies cyclables et le tramway. Découvrir une ville, c ’est aussi découvrir son eau », conclut l’élue verte Danielle Charles, donnant de surcroît à ce dossier une dimension écologique.

    Manon Haussy.

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