L’arrivée du TGV à Matabiau vers 2020 entraînera un grand dynamisme des quartiers qui jouxtent la gare. En partenariat avec l’Etat, la Région, Réseau ferré de France et la SNCF, la Communauté urbaine a donc lancé une étude sur le futur pôle multimodal de Matabiau. A terme, la gare serait ainsi desservie par le tramway, et s’ouvrirait davantage vers les allées Jean Jaurès. Mais l’urbanisation de ce quartier serait limitée et prendrait la forme d’un projet mixte, alliant entreprises et habitat.
Stéphane Coppey a demandé qu’une réflexion soit menée sur les valorisations foncières entraînées par la réalisation de Zones d’aménagement concerté (ZAC), plus précisément sur les possibilités d’inclure la réalisation d’infrastructures routières dans le rapport entre les coûts et les bénéfices. Il faudrait néanmoins veiller à ce que ce report du coût de la voirie sur les promoteurs n’ait pas pour conséquence une hausse du foncier, et n’éloigne donc pas les ménages modestes de l’accession à la propriété.
Antoine Maurice, rappelant les limites des finances du grand Toulouse, s’est également interrogé sur l’opportunité de certaines créations de voirie qui ne sont pas justifiées par la sécurité des usagers. Pierre Cohen lui a répondu que ces aménagements favorisaient également les modes doux et le développement des transports en commun.
La Communauté urbaine a mis en place le Pass foncier, un dispositif de soutien à l’accession à la propriété. Il s’agit d’un prêt avec différé de remboursement. Le Grand Toulouse verserait ainsi une aide de 3 000 à 4 000 euros aux ménages bénéficiaires de ce dispositif, les aidant à constituer l’apport nécessaire à l’obtention d’un crédit bancaire.
Une délibération concernait l’insonorisation des logements concernés par le Plan de gêne sonore de l’aéroport de Blagnac (que vous pouvez télécharger en bas de cette page). Les Verts se sont abstenus parce que les riverains de l’aéroport n’ont pas été suffisamment associés, et parce que la politique communautaire est, en la matière, trop peu exigeante et efficace.
François Chollet a interrogé Pierre Cohen sur la possibilité que le Grand Toulouse expérimente le seuil de 0,6 V/m. Il s’agit là d’une suite donnée au Grenelle des ondes : des villes pourraient expérimenter ce seuil, recommandé par les associations mais que les opérateurs contestent. Le Président de la Communauté urbaine a répondu que, avec Elisabeth Belaubre, cette démarche était déjà menée à la ville de Toulouse.
Des salariés de Freescale ont profité d’une interruption de séance pour faire part de leur situation, c’est-à-dire un des trois plus grands plans sociaux de France, et de la lutte des salariés en grève pour obtenir des primes de licenciement dignes de ce nom. Bien que cela ne soit pas de la compétence du grand Toulouse, ce dossier est suivi de près, en particulier par le groupe des élus Verts.
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