La France, où la fission a été imposée il y a plus de 30 ans comme horizon de l’approvisionnement énergétique, ne peut plus s’exonérer d’un débat que les écologistes ont toujours appellé de leurs vœux. Il a déjà largement débuté dans la presse, et nous accueillons avec espoir les inflexions constatées au sein de plusieurs formations politiques.
Il appartient à présent aux élus de l’ensemble des territoires d’appuyer l’instauration effective de ce débat public national. C’est la raison pour laquelle nous appellerons le Conseil municipal de Toulouse à prendre position ce vendredi, pour :
un examen transparent et public de l’ensemble des scénarii de sortie progressive du nucléaire, fondé sur la prise en compte des besoins de financement de la recherche-développement et de la formation. Cette réorientation massive des investissements est nécessaire pour développer les productions énergétiques les plus sûres, renouvelables et propres, comme pour assurer une réelle performance énergétique de l’habitat ;
la mise en œuvre d’une politique de maîtrise publique de l’ensemble de la filière de l’énergie, seule à même d’assurer un contrôle démocratique et la recherche de la plus grande sûreté des technologies choisies ;
une évaluation rigoureuse du coût réel de l’industrie nucléaire, qui prenne notamment en compte le coût de la gestion des déchets et du démantèlement des centrales.
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