L’enjeu d’une politique de l’espace public est de concevoir de manière globale et cohérente toutes les façons de vivre la rue, depuis la chaussée jusqu’aux trottoirs, tous ses usages, des déplacements au commerce, et tous ses usagers, qu’ils soient livreurs ou personnes à mobilité réduite. Les Cahiers de l’espace public ont permis, en amont, de diffuser une culture commune à ceux qui construisent cet espace public. Depuis, les nouvelles priorités politiques qui feront l’espace public de demain ont été définies : l’accessibilité, les piétons, les vélos, les transports en commun, les plantations d’arbres, les bancs. Les projets qui se dessinent rue Alsace-Lorraine, autour du tramway Garonne, à Empalot, à la Reynerie ou encore à Bagatelle, préfigurent cette nouvelle conception de l’espace public. D’ici quelques temps, cela amènera à changer l’objectif des travaux de voirie dans les quartiers, en supprimant par exemple des parkings devant nos écoles au profit des parvis piétons.

Mais sans racines, pas de feuillage. Pour que Tolosa se construise un avenir, Toulouse doit reconnaître sa culture et sa langue historiques. La nouvelle municipalité se doit de répondre aux demandes. Cela passe par la création de classes bilingues (la prochaine ouvrira ses portes à la rentrée prochaine), par le soutien aux associations, par l’animation de festivals, ou encore par les annonces bilingues dans le métro.