Lors de la séance de ce jeudi 30 septembre 2010, Antoine Maurice, président du groupe des élus Verts, a interpellé le Conseil sur sa position concernant la reconversion de la base aérienne de Francazal.
Jusqu’à ce jour, notre collectivité s’était en effet bornée à « prendre acte » de la décision de l’Etat, qui a opté pour l’aviation d’affaires (pour commencer…) au terme d’une procédure opaque marquée par l’absence d’un débat démocratique. Débat également inexistant au sein des assemblées délibérantes de Toulouse et du Grand Toulouse, en dépit d’une demande déjà formulée par les élus Verts. Or Compte tenu des enjeux liés au devenir d’une zone de 290 ha située aux portes de la ville rose, qui nous offre l’opportunité d’une urbanisation raisonnée et d’une diversification de l’activité économique, nous ne pouvions que déplorer la discrétion du président du Grand Toulouse.
Ce dernier a laissé à Messieurs Raynal et Keller le soin de répondre, d’une manière que nous ne pouvons que juger insuffisante. Ils ont préféré s’abriter derrière la décision de l’Etat pour éviter une prise de position directe. D’ici la fin de la période transitoire, ce sera donc donc circulez, il n’y a rien à voir ! Le Grand Toulouse se penchera peut-être sur le dossier dans 2 ans... si les activités qui auront été déployées entre temps sur le site n’interdisent pas toute machine arrière.
Par ailleurs, nous regrettons la manière dont les deux Vice Présidents du Grand Toulouse ont minimisé la demande citoyenne d’un véritable débat. Monsieur Keller s’est même permis de franchir le mur de la mauvaise foi, en comparant le nombre de manifestants du samedi 25 septembre à celui des participants au « Family day » organisé par Airbus une semaine plus tôt, comme si ces deux manifestations avaient un quelconque rapport !
Pour notre part, nous persistons à demander l’ouverture d’un véritable débat avec les citoyens du Grand Toulouse, afin d’assurer un examen objectif de l’ensemble des possibilités de reconversion identifiées. La Fabrique toulousaine, initiée pour réfléchir de manière concertée à l’avenir de notre agglomération, offrirait un cadre idéal à ce débat.
Ce serait là faire preuve de cohérence politique élémentaire, alors que notre Conseil vient ce jour même de rendre un avis favorable sur le Schéma de cohérence territoriale, qui définit les grandes orientations pour un aménagement durable de notre agglomération à l’horizon 2030.
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